La roue tourne...
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FC Nantes / Paris SG (1 - 0)
- 10ème journée (samedi 16 octobre à 20h00) |
Nicolas Savinaud sauveur puis buteur. |
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Privé de Gilles Yapi et de Jérémy Toulalan, le FC Nantes a connu les pires difficultés pour venir à bout du Paris SG. Même si la performance de l’équipe parisienne fut inégale, elle constitue assurément la meilleure formation venue à La Beaujoire cette saison. Les Parisiens pourront maudire la frilosité retrouvée de leur coach, car cette équipe aura surtout manqué d’un ou deux bons attaquants pour remporter la décision. Qu’importe, le FC Nantes réalise une très bonne opération avec cette troisième victoire consécutive. Nicolas Savinaud déjà décisif face à Istres, aura été le grand bonhomme de la soirée, puisqu’après avoir sauvé son équipe, il n’a pas tremblé au moment de transformer le penalty accordé par M. Duhamel à la dernière minute du temps réglementaire. |
(© 2004) FCNantes.com (www.fcnantes.com/0405/ch10apNantPari.php)
[FCNantes.com] - Notes Presse et Web
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Notes
des joueurs |
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L'Equipe |
O.F. |
Foot365 |
FCN...com |
Total |
Moy. (**) |
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| 4 | 6 | 6 | 5 | 6 | 27 | 5.9 | | | | 6 (*) | 7 (*) | 7 | 5.5 | 6.5 | 32 | 6.9 | | | | 3 | 5.5 | 5.5 | 5.5 | 5 | 24.5 | 5.4 | | | | 3 | 5.5 | 5.5 | 5 | 5 | 24 | 5.3 | | | | 3 | 5 | 4 | 4.5 | 4.5 | 21 | 4.7 | | | | 3 | 6 | 5 | 6 | 5.5 | 25.5 | 5.6 | | | | 3 | 4.5 | 4.5 | 4 | 5 | 21 | 4.7 | | | | 3 | 5.5 | 4 | 5 | 6 | 23.5 | 5.2 | | | | 3 | 5 | 4.5 | 4.5 | 4.5 | 21.5 | 4.8 | | | | 3 | 5.5 | 5 | 5.5 | 6.5 | 25.5 | 5.6 | | | | 3 | 5.5 | 5 | 5 | 5.5 | 24 | 5.3 | | | | | | 37 | 61 | 56 | 55.5 | 60 | 269.5 | 59.4 | | |
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(*) Joueur dans l'équipe type
de la journée.
(**) La moyenne pondère la note FF de (+2.5) |
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Document sans titre
Landreau : Hormis sur le coup franc de Sylvain Armand, il n’a pas eu d’arrêts exceptionnels à effectuer. Sur l’action, il est difficile de savoir si sa déviation du bout des doigts est décisive ou pas. C’était un match très délicat pour un gardien, car si les Parisiens ont peu tiré au but, il fallait malgré tout être extrêmement vigilent notamment sur les nombreux centres de Rothen. Il fut pris en défaut 2 fois. Sur la première (coup-franc de Rothen au premier poteau pour Reinaldo) 26’, sa sortie est toutefois suffisante pour gêner l’attaquant parisien. Sur la seconde (59’), il fait ce qu’il faut, mais ne peut rien sur le contre pied lobé de Corridon. Il est heureusement secondé par Savinaud sur la ligne. Il a bien négocié ses nombreuses sorties, même si sur l’une d’elle, un manque de communication de Viveros aurait pu être fatal. Il manque un dégagement, négocié immédiatement par Rothen (61’), mais il se reprend à temps en captant la frappe du Parisien. Encore un très bon match par conséquent. (6) Savinaud : Il fut évidemment le principal artisan de la victoire nantaise, d’abord en sauvant son camp (59’) puis en trompant Letizi à la dernière minute, alors que son centre occasionna la faute de Pierre Fanfan sur Bagayoko (89’), sanctionnée d’un penalty. Mais son match ne saurait se résumer à ces 2 coups d’éclats. Excellent dès le début du match, en alternant les bons changements de jeu et les combinaisons à droite avec Da Rocha, il ne baissa jamais de rythme au contraire de certains de ses partenaires. En seconde période, il fut par contre souvent pris en défaut dans son dos par les contres parisiens menés essentiellement par Rothen. Depuis qu’il joue au poste de latéral droit, il parvient toujours à un solde largement positif entre son apport offensif et ses quelques lacunes dans le replacement. Il n’est d’ailleurs pas avare de certains gestes de vrais défenseurs, comme le prouve sa belle intervention face à Rothen dans la surface, laquelle a freiné ce qui aurait pu être une occasion adverse très franche (35’). (6.5) Caceres : Rentré la veille de son périple en Amérique du Sud, il a dans un premier temps parfaitement assuré derrière, grâce à son sens du placement et de l’anticipation. Il n’est certes pas spectaculaire, mais son jeu est propre et son timing dans les airs très précieux. Il est pourtant retombé dans quelques erreurs de son début de saison en cédant à la démonstration facile qui le conduisit à commettre quelques approximations coupables, notamment sur l’occasion de Coridon (59’). Il a semblé avoir du mal à rester concentré toute la rencontre. Au final son match est assez moyen. (5) Guillon : A l’évidence, l’enchaînement des matchs lui fait prendre de l’assurance. Il fut presque parfait en première période, malgré quelques duels pas toujours bien appréhendés. Sa relance fut même intéressante. En seconde période, il fut souvent gêné par les courses croisées de Reinaldo, et y perdit un peu de sa lucidité. Il fut éliminé trop facilement par Corridon sur la plus grosse occasion parisienne (59’), mais il termina le match avec plus d’autorité et contribua au sursaut nantais. (5) Viveros : Jet-lag oblige, il est passé totalement au travers de son match, lequel est sa plus mauvaise prestation depuis qu’il joue « enfin » pour Nantes. En retard dans les duels et accumulant les approximations techniques, ses choix de passes furent le plus souvent mauvais et son entente avec Quint indigente. Un match à oublier par conséquent pour le Colombien, car il a déjà prouvé qu’il valait beaucoup mieux que cela. (4.5) Faé : Il l’a indiqué lui-même après la rencontre : il ne se sentait pas très bien et n’avait pas vraiment récupéré de sa semaine internationale. Il a par conséquent essayé de gérer en percutant moins qu’à l’accoutumée. Manifestement, ça n’était pas suffisant. Après avoir bien débuté, il a donc peu à peu sombré, en perdant notamment quelques ballons chauds en début de seconde période. Souvent bousculé par M’Bami, il a eu un sursaut d’orgueil après l’heure de jeu et a permis à son équipe de mieux finir. Il a tout de même pu mesurer le chemin qui lui reste à accomplir pour arriver au moins au niveau du Parisien. Sa performance était donc en deçà de ce qu’il a pu faire dernièrement à coté de Jérémy Toulalan. (5.5) Hadjadj : Après un début de match plutôt encourageant durant lequel il orienta parfaitement le jeu et fit preuve d’une réelle maîtrise, il disparut peu à peu, à mesure que les Parisiens se reprenaient. Après la pause, il ne fut pas toujours très concentré dans son placement (au marquage de Corridon en particulier), ni très à l’écoute dans ses déplacements. Il souffrit par ailleurs de la comparaison physique au milieu. Il se reprit en fin de match et donne notamment, après une accélération trop rare, la passe à Savinaud, pour le centre à l’origine du penalty. Il est difficile de tirer des conclusions de son match, puisqu’il manque cruellement de compétition. De ce fait, son volume de jeu est encore insuffisant. L’autorité et la constance lui font encore défaut. Actuellement, il ne peut par conséquent pas être considéré comme une bonne alternative au milieu. (5) Da Rocha : Comme à son habitude il travailla beaucoup pour la collectivité. Il est à créditer d’un bon début de match et d’une entente parfaite avec Nicolas Savinaud. Sa contribution fut ensuite plus obscure, lorsque les Parisiens réglèrent leurs problèmes sur le coté gauche. Il parvint alors rarement à déborder et préféra se recentrer ou se concentrer sur les tâches plus défensives au plus fort de la domination adverse. C’est ainsi qu’on le vit plusieurs fois défendre à gauche. Il est nettement moins déterminant que la saison dernière et se retrouve beaucoup moins en position favorable aux abords de la surface. Il est malgré tout en progrès par rapport à sa performance strasbourgeoise. (6) Quint : Très appliqué en début de rencontre, il aurait pu marquer à la suite du centre de Bratu à destination de Pujol (8’). Par la suite son apport dans le jeu fut nettement insuffisant et son insuffisance chronique dans les duels continue d’agacer. Manifestement à court de compétition, il fut assez étonnant qu’il soit remplacé aussi tardivement. (4.5) Pujol : Il est toujours à l’aise à La Beaujoire, il l’a encore démontré samedi. Très remuant en début de rencontre, il s’est retrouvé seul à la réception du centre de Bratu (8’) sans en faire l’usage attendu. Ce gros « raté » fut ensuite largement compensé par une belle débauche d’énergie, essentiellement dans les appels et dans son travail défensif. Un peu éteint en début de seconde période, il s’est de nouveau montré à son avantage après l’heure de jeu. Il est notamment l’auteur d’une superbe talonnade pour Bratu. Mais comme en écho de son raté du début de première mi-temps, le Roumain n’a pas concrétisé cette nette occasion. (6.5) Bratu : Il y a incontestablement du mieux en ce qui le concerne. Il est notamment l’auteur de quelques belles actions de pure attaquant (perforation, frappe au but). Il a fait apprécié sa pointe de vitesse et s’est mieux déplacé en première période. Mais lui aussi s’est peu à peu éteint et n’a pas non plus assez travaillé défensivement lorsque les Parisiens avaient la maîtrise du jeu. Auteur d’un superbe centre en première période, on l’aura surtout vu en deux occasions après la pause. D’abord par son manque de spontanéité sur la talonnade de Pujol (67’), ensuite par son culot sur une frappe enroulée qui aurait pu faire mouche (68’). Il fut remplacé par Bagayoko (73’). (5.5) Bagayoko : Entré à la place de Bratu, il a été quasi systématiquement sollicité en fixation. Après quelques minutes difficiles, il a alors pesé sur le cours du jeu en permettant aux Nantais de jouer plus haut et en cassant le rythme adverse. Ses appels, la qualité de sa protection de balle, son apport physique, ont été primordiaux à tel point qu’il provoque le penalty de Pierre-Fanfan. N'Zigou : Entré en fin de match, il a tenté de tourner autour de Bagayoko pour lui apporter des solutions en soutien ou en déviation. Il n’a malheureusement pas eu beaucoup de ballons à négocier, mais il fut dans la continuité de sa bonne prestation strasbourgeoise. Capoue : Entré en toute fin de rencontre, il n’a pas su se mettre en évidence et à chercher ses marques jusqu’au coup de sifflet final. Il est décidément beaucoup plus à l’aise quand il débute un match. Amisse : En raison des nombreuses absences, il a aligné une équipe somme toute classique, avec Hadjadj au milieu et Quint dans le couloir gauche. Il semble désormais privilégié le duo Pujol, Bratu devant au détriment de Bagayoko. Le Malien devient dès lors un choix plus tactique, en fonction de l’adversaire. Au plus fort de la domination adverse, notamment dans un milieu de terrain supérieur en nombre, il n’a pas opéré de changement tactique notable. Les Nantais jouaient pourtant plus bas et redonnaient trop facilement le ballon aux joueur de la capitale. L’équipe a malgré tout redressé la tête, à l’instigation notamment de Faé, après l’heure de jeu. Le coach nantais y est sans doute pour quelque chose. Les entrées d’attaquants frais ont permis de maintenir le jeu dan le camp adverse et se sont révélées payantes. Adversaire : Plutôt attentistes et timorés en début de rencontre, avec beaucoup d’approximation dans les transmissions notamment, ils sont sortis de leur torpeur en milieu de première période et ont dominé les Nantais jusqu’à l’heure de jeu. Ils ont montré alors de belles qualités en jouant rapidement les contres et en dominant le milieu nantais. En défense, seul Sylvain Armand a effectué un bon match. Pichot, un temps désiré par Nantes, s’est montré le plus faible, le duo Pierre-Fanfan, Yepes continue de chercher les bons réglages si bien qu’aucun des deux ne paraît véritablement à l’aise. Le Colombien est très loin de son efficacité et de son rayonnement nantais. Au milieu, Cissé a eu un rendement essentiellement défensif, mais tout de même insuffisant par rapport à sa période monégasque. M’Bami quoique assez irrégulier, est l’homme du renouveau parisien au même titre que Jéröme Rothen, meilleur parisien samedi soir. Corridon était un danger constant puisque évoluant entre les lignes nantaises. Hadjadj l’a notamment trop oublié en seconde période. Pancrate, n’a pas montré grand chose d’intéressant et s’est avéré trop brouillon, tandis que Reinaldo a justifié la confiance de son coach, par une grosse activité. Mais il est tout de même loin d’être potentiellement aussi décisif que Pauleta. Arbitre : On peut apprécier l’autorité de M. Duhamel et, qu’en principe, il explique ces décisions. En l’occurrence, lorsqu’il oublie de siffler, il ne s’explique pas. Or avant de siffler penalty pour Nantes, il a été pour le moins oublieux. On pense notamment à sa première mi-temps et à cette main flagrante de Yepes à l’entrée de la surface. Si les avertissements et le penalty sont justifiés, pour le reste, il ne fut pas vraiment dans un bon soir. Mais on connaît beaucoup d’arbitres pires que M. Duhamel… Quant au penalty, on peut penser que siffler ce genre de faute, on rappelle qu’il s’agit d’une consigne arbitrale de début de saison, devrait aboutir à siffler au minimum un penalty par match, avant que ces intimidations volontaires et répétées ne disparaissent progressivement de l’aire de jeu.
(© 2004) FCNantes.com (www.fcnantes.com/0405/ch10apNantPari.php)
Frédéric Porcher le 17 octobre 2004 |
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