FootNantais.com (Fan Club Nantais)    -     Site indépendant et non officiel    -     Collectif de Défense du Football à la Nantaise
 Actualité
  Accueil
  Tous les articles
  Flashs
  Revue de presse
 
 FORUM
      Inscription
      Connexion
      Zapping
 
 Pros saison 2007/2008
  L2 classement
  L2 calendrier
  Coupes nationales
 
Pronostics
 
 Formation 2007/2008
  CFA résultats
  CFA effectif
  CFA feuilles de match
  Coupe Gambardella
 Tout le FCNA
  Le Club
  Le Stade
  Supporters
  Historique
  Palmarès
  Classements
 Archives
  Saison 2006/2007
  Saison 2005/2006
  Saison 2004/2005
  Saison 2003/2004
  Saison 2002/2003
  Saison 2001/2002
  Saison 2000/2001
 Hors Jeu
  Abécédaire
  Bestiaire
  Stories
 
  Réagir à l'actualité
  Recrutement
  Liens
   
  Ajouter aux favoris
  Votre Page d'Accueil


Un point tiré par les cheveux.
FC Nantes / FC Sochaux (2 - 2) - 19ème journée (samedi 19 décembre à 18h00)
Amisse : « et merci Emerse ! »  

Difficile de savoir si ce match nul arraché dans les dernières minutes et si le courage des Nantais auront rassuré le Président Gripond. Difficile aussi de savoir si ce maigre point à domicile faisait parti du cahier des charges de cette fin d’année. Il aura au moins permis de stopper l’hémorragie. Le FC Nantes a certes perdu son jeu mais sous la houlette de Nicolas Savinaud, il a su prendre l’habit d’un club en lutte pour le maintien. C’était le minimum attendu, puisque désormais les Canaris sont les intrus d’un mini championnat à six avec Caen, Strasbourg, Bastia, Ajaccio et Istres. Avec 4 buts encaissés en deux rencontres, le plan de sauvetage par la défense n’a pas convaincu. Mercredi, face à des Auxerrois en pleine bourre, les dirigeants sauront si les renforts devront aussi porter sur le secteur défensif.


(© 2004) FCNantes.com (www.fcnantes.com/0405/ch19apNantSoch.php)
[FCNantes.com] - Avant Match (Analyse)
Résumé du Match

Ouf ! La série infernale, 5 défaites consécutives, a enfin été stoppée. Nantes n’a pas été battu. Il a même marqué deux buts contre Sochaux. Malheureusement Nantes n’a pas gagné non plus, et sa dernière victoire remonte toujours au 16 octobre, contre Paris. Et Nantes a encaissé deux buts !

Alors, c’est clair, les problèmes demeurent. Ils demeurent au point de vue arithmétique puisque la position au classement s’est un peu plus détériorée. Strasbourg a gagné et le FCNA pointe maintenant à la 17è place. La première qui ne soit pas relégable. Et le premier club qui justement a pour l’instant un pied posé dans la charrette suit à un seul point. Il s’agit de Bastia. Or, c’est à Furiani que les Canaris reprendront le championnat, après la trêve, le 12 janvier.

Les problèmes demeurent, surtout, sur le plan du jeu. Nantes a fait preuve de beaucoup de volonté contre Sochaux, notamment en fin de rencontre, mais rarement de talent. Il a cependant marqué deux jolis buts. Le premier, obtenu par Savinaud à la 20è minute, fut synonyme d’espoir. Le second, arraché par Faé à la 86è minute, s’apparenta à la délivrance. Entre temps en effet, les Francs Comtois avaient fait mouche, eux-aussi, à deux reprises. On l’avait dit, « on le savait » confia Nicolas Savinaud quand le match fut achevé : contre Sochaux, il faut se méfier des coups de pied arrêtés. C’est pourtant de cette manière que l’équipe de Guy Lacombe fit mouche. Un corner d’abord sur lequel la tête d’Ilan fut plus prompte que celle des Canaris. Un coup franc ensuite. Ce fut un but malheureux, malchanceux, malencontreux. Le ballon, relâché d’abord par Mickaël Landreau, puis reprit du bout du pied par Ilan, passa pour finir entre les jambes de Mauro Cetto qui s’était posté sur la ligne avec Loïc Guillon. Ce fut un but à l’image d’une première partie de championnat raté et qui refléta tout à fait le manque de confiance et de réussite d’une équipe qui a dramatiquement égaré son fond de jeu et ses repères collectifs.

La suite ne s’annonce donc pas des plus roses, même si Nantes va récupérer peu à peu ses blessés. Il reste à savoir si elle s’écrira avec ou sans Loïc Amisse. Le coach nantais a annoncé des mouvements au cours du marché d’hiver, mais il s’est borné à évoquer les mouvements de joueurs, sans donner de noms d’ailleurs.

Un point de gagné ou deux de perdus ? Loïc Amisse et Guy Lacombe hésitaient, chacun de leur côté, à prendre position à l’heure des commentaires. Le coach nantais ne pouvait évidemment pas se satisfaire d’un si maigre butin. Mais le boulet de la défaite était passé si près qu’il se retenait pour ne pas pousser un ouf de soulagement. L’entraîneur sochalien, lui, tout en reconnaissant que le score à la pause était flatteur pour son équipe, regrettait qu’elle n’ait pas réussi le KO en seconde période, comme elle en eut la possibilité sur contre attaques. Aux yeux de Nicolas Savinaud en revanche, le doute n’était pas permis : « un point, c’est insuffisant puisque nous en voulions trois, tranchait-il, Certes, nous avons enregistré du mieux dans notre jeu, il faudra toutefois faire davantage ».

Nantes a donc montré du cœur et des tripes pour ne pas subir sa troisième défaite d’affilée à domicile. Lorsque Nicolas Savinaud ouvrit le score, les Canaris se trouvèrent même assez logiquement payés d’une certaine emprise sur le jeu, laquelle s’exprimait toutefois davantage dans la domination territoriale que dans les actions d’éclats. Savinaud, le meilleur de son équipe sur ce match-là, crocheta Pitau et, d’un puissant tir du gauche, des 16 mètres, plaça le ballon hors de portée de Richert dont la détente s’avéra vaine. C’était seulement la deuxième action dangereuse des Nantais, la première avait déjà été à inscrire au crédit de Savinaud, auteur à la 12è minute d’un tir à ras de terre que Richert avait capté sans réel problème.

Côté sochalien, on n’avait rien montré. Les Francs-Comtois obtinrent toutefois un corner, concédé de la tête par Guillon, 8 minutes après le but de Savinaud. Sur ce coup-là, un coup franc de Mathieu résultant d’une faute de Yapi, les défenseurs nantais ne s’étaient pas montrés impériaux : Cetto avait raté sa tête et Guillon, donc, avait écarté un danger pas vraiment pressant du mieux qu’il avait pu. Sur le corner, botté par Pitau, les Canaris se montrèrent encore plus empruntés. Ilan sauta plus haut que Guillon et décocha un tir piqué de la tête au ras du poteau gauche. Surpris, Toulalan ne réagit que trop tard.

Cette égalisation brisa les ailes des Canaris dont le football ne volait déjà pas très haut. Le match devint alors lénifiant, sans occasion ni d’un côté ni de l’autre et la première période s’acheva de la pire des manières. On jouait les arrêts de jeu depuis deux minutes (Bruno Coué en avait accordé trois) quand Sochaux hérita encore d’un coup franc. On vit alors les 10 joueurs de champ nantais se masser en défense. Oui, ils étaient 10 devant Landreau. Pas un seul n’avait songé à rester en pointe pour troubler un tant soit peu les Sochaliens. Ils étaient 10, 11 avec Landreau. Et ils encaissèrent le but. Le shoot de Mathieu fut surélevé de la tête par Toulalan. Landreau se précipita mais, gêné par Bagayoko, il relâcha coupablement le ballon. Ilan était là, il profita du cadeau et, du bout du pied, de l’extérieur du droit, il décocha un tir que ni Guillon ni Cetto, embusqués sur la ligne, ne purent repousser.

C’était vraiment dur. A la fois dans la forme et sur le fond, car Nantes, même s’il n’avait pas bien joué, ne méritait tout de même pas de rentrer au vestiaire avec un handicap. « Encaisser un but comme ça, juste avant la pause, c’est toujours difficile, nota Savinaud. Moralement, on avait conscience que ce serait délicat de renverser la situation. Heureusement, nous n’avons rien lâché ».

Les Nantais n’ont plus de jeu imaginatif, ou plus beaucoup, ils possèdent au moins encore de la volonté, du cran et du courage. Ce sont ces vertus-là, des qualités minimales pour un sportif, qui leur ont permis de se tirer d’affaire. Ce ne fut pas sans mal. Car si Dimitrijevic, entré à la place de Yapi mit Richert à contribution et si Savinaud, de la tête sur un centre de Faé, échoua d’un cheveu (71è), les Sochaliens menèrent des contres tranchants comme une lame de rasoir qui firent passer des frissons dans les dos nantais. Santos rata ainsi à la 78è minute un face à face avec Landreau qui aurait pu se révéler « mortel ». Guillon eut le temps de récupérer le ballon pour éloigner le péril.

Le salut, ou plutôt la bouée de sauvetage, vint d’un tir puissant de Faé. Excentré sur la droite et servi par une tête de Cetto, Emerse reprit le ballon de demi-volée du pied droit et remit les deux équipes à égalité. Nantes revenait de loin. Sur sa lancée, il poussa même rageusement pour essayer d’obtenir mieux, mais en vain.

(B.V.)

(© 2004) FCNantes.com (www.fcnantes.com/0405/ch19apNantSoch.php)
B.V., le 19 décembre 2004

 

 

 
20/08 [Ouest-France]
24 heures dans la peau d'un lofteur
20/08 [Presse Océan]
Christian Bekamenga est rentré
20/08 [Ouest-France]
Khassimirou Diop encore Nantais
20/08 [Ouest-France]
Lusinga fixé sur son sort aujourd'hui
19/08 [Presse Océan]
Da Rocha : « Le football, c'est collectif »
18/08 [Ouest-France]
Guivarc'h : « Babovic doit lâcher son ballon plus rapidement »
18/08 [Le Télégramme]
Le jour et la nuit
18/08 [Presse Océan]
Vincent Laban, un Nantais en Ligue des Champions
18/08 [Presse Océan]
Keserü ne veut plus être « un intermittent »
18/08 [Presse Océan]
Le FC Nantes en mal de collectif

Recommandez ce site à un ami :

Votre Prénom :

E-mail de votre ami :


 

 

  • Envoyer cet article !      

 
 
A PROPOS DU SITE       CONTACTS       PLAN DU SITE
   

Copyright © 1999/2009 - FootNantais.com (site indépendant non officiel géré par
l'Association de défense du football à la Nantaise et hébergé par Nuxit) - Tous droits réservés.
Aucune des informations publiées sur FootNantais.com ne peut être reproduite, rediffusée ou publiée,
sous quelque forme que ce soit, sans accord écrit de notre part.