La petite histoire ne dit pas non plus si le joueur a changé d'agent depuis la saison dernière. A ce propos, Jacky Soulard n'avait pas mâché ses mots dans une interview accordée à l'hebdomadaire So Foot.
Extraits : Un exemple de joueur sollicité alors qu'il est déjà chez vous ? Dimitri Payet. Il sera sans aucun doute un futur Pro. Je ne me fais aucun souci pour lui. L'année dernière, il a joué dix minutes en Coupe de la Ligue et a inscrit un but en championnat contre Metz. Résultat : son agent est venu me voir pour me dire : « Tu lui fais signer un contrat pro où il se casse en Angleterre ! » Ce genre d'agent typique qui traîne devant les grilles des centres de formation avec des cartes de visite et qui finit par faire tourner la tête aux jeunes. Il a fallu qu'on prenne Dimitri à part pour lui expliquer que ce n'était pas la meilleure façon de procéder pour devenir pro et durer. Qu'il ne fallait pas qu'il grille les étapes. On l'a remis dans le droit chemin. Vous savez, les agents ne sont rien d'autre que des commissionnaires. Malheureusement ils ne conseillent pas ni n'accompagnent leur joueur tout au long de leur parcours. Ce qu'ils veulent ce sont des transferts et leurs 10%. Les bons agents sont un minorité noyée dans la masse. Dans le cas précis de Dimitri Payet, l'agent s'appelle Pierre Canton. Il fait partie de la cellule de recrutement de l'UNFP dirigée par Bernard Gardon. Il faudrait d'ailleurs qu'on m'explique comment le syndicat des joueurs peut avoir en son sein des agents qui travaillent pour eux-mêmes, puisqu'ils perçoivent une commission sur chaque transfert. Pour moi ils sont à la fois, juges et partie. Ils passent allègrement de la protection du joueur à la surenchère.
L'article complet : So Foot