Vraiment, là, Rudi n'a pas parlé pour ne rien dire ! Même qu'on lui propose de transmettre ces belles phrases aux présidents de Sedan, Troyes, Nice, Monaco, clubs qui sont dans une situation comparable à celle de Nantes. Un petit copié-collé et hop, ils peuvent les reprendre à leur compte. Comme disent souvent les présidents, spécialisés en discours creux : « on va placer les joueurs devant leur responsabilité ! » Mais n'est-ce pas pour mieux échapper aux leurs ? Car tous ces gens qu'il s'agit de mobiliser, n'est-ce pas Roussillon qui les a mis en place ? Alors, lui, il faudrait peut-être aussi qu'il pense à se remettre en cause. Qu'il constate ses erreurs de gestion humaine et financière, son incompétence footballistique (du moins si on se fie au jeu et aux résultats du club), les limites de sa politique de marchand, le vide abyssal où avec « son ami » Gripond ils ont plongé le FC Nantes qui, avant qu'ils n'arrivent, était l'un des tous premiers de France. Qui, surtout, possédait une âme.
Le président n'a en revanche formulé aucun commentaire à propos des « Roussillon – démission ! » qui ont retenti dimanche soir à la Beaujoire. On serait pourtant curieux de savoir s'ils l'ont interpellé ou non.
B.V.