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La victoire en souffrant
SC Bastia / FC Nantes (0-1) - 6ème journée (lundi 3 septembre à 20h30)
Dossevi à l'affut sur le but  

Nantes a encore mal joué. Mais il a encore gagné. Ou vice-versa, c’est comme on veut. Un but chanceux, marqué on ne sait trop par qui, lui a permis de ramener un précieux butin de Bastia où on a vu très, très peu de foot. Mais le terrain était pourri et les Canaris étaient privés de plusieurs titulaires. Ce succès n’est guère probant, il est cependant précieux sur le plan arithmétique et il peut permettre d’engranger de la confiance. A défaut de jeu, on se contentera de ça. (B.V.)


(© 2005) FCNantes.com (http://www.fcnantais.com/0708/ch06apBastNant.php)
[FCNantais.com] - Après Match (Résumé)
Résumé du Match


Deux gros mérites
On reconnaîtra au moins deux mérites aux Nantais après leur match à Bastia. D'abord, ils ont gagné et ces trois points leur valent de reprendre la tête du championnat. Ensuite, ils n'ont pas cherché de faux-fuyants : ils ont admis honnêtement que cette rencontre a été mauvaise et qu'ils s'en sortent vraiment très bien. Même Michel Der Zakarian a mis l'accent sur la pauvreté du jeu, soulignant le manque de mouvements et l'incapacité des Canaris à enchaîner, quand ils avaient le ballon, deux ou trois passes d'affilée.

Après tout, s'ils voient aussi clair à l'heure des commentaires, il n'est pas totalement utopique de croire qu'ils vont s'efforcer de trouver la lumière dans le jeu et de remédier petit à petit à leurs lacunes. Ce sera d'ailleurs nécessaire s'ils veulent conserver leur position privilégiée : dame chance se penche volontiers à leur épaule depuis plusieurs rencontres, mais elle n'est pas réputée pour être d'une fidélité garantie.

Circonstances atténuantes
Cela dit, on remarquera d'une part que Bastia, s'il s'est beaucoup démené et s'il a souvent dominé, n'a pas montré beaucoup plus de talents que Nantes, excepté le quart d'heure qui précéda le but et, d'autre part, que l'état piteux de la pelouse ne facilitait pas la confection d'un jeu élaboré. On rappellera aussi que les Canaris se sont présentés sans Da Rocha, Guillon, Bagayoko, Thomas et Capoue et même si les deux derniers ne se situent pas franchement au-dessus de ceux qui ont joué en Corse il est clair qu'il s'agissait d'un handicap. D'ailleurs, même si on n'est pas fan d'Olivier Thomas, on accepte aisément de le considérer comme supérieur à Guillaume Moullec qui a frôlé la catastrophe et a enduré en première période un cauchemar face à Frédéric Mendy. L'ailier corse lui fit humer les courants d'air d'un stade quasi-désert et brouter la mauvaise herbe qui consent encore à pousser sur le terrain de Furiani.

Heurtebis brille encore
On ne terminera pas ce tour d'horizon succinct sans retenir la très belle prestation de Tony Heurtebis, auteur durant la première demi-heure d'au moins deux arrêts déterminants. Que se serait-il passé si Nantes, bâti surtout pour défendre, s'était retrouvé mené ? Mais une équipe a parfaitement le droit d'aligner un bon gardien, c'est même recommandé et si Rudi Roussillon n'avait pas cru décrocher deux fois le gros lot la saison dernière en embauchant les passoires Stojkovic et Barthez le FC Nantes n'en serait peut-être pas là où il se trouve présentement. Heurtebis vient de fournir, contre Brest, Sedan et Le Havre, trois matches de haut niveau, il s'était d'ailleurs déjà montré à son avantage au Havre mais il n'avait pas pu alors éviter la défaite.

La défense à cinq a pris l'eau
Pour en découdre avec des Corses, volontaires comme toujours, Michel Derzakarian avait échafaudé une défense à cinq, on veut croire que cette décision était purement conjoncturelle car ce système de jeu commence quelque peu à dater et il relève davantage de l'épicerie que des belles idées. El Mourabet, Pierre et Poulard étaient donc positionnés dans l'axe, Moullec sur la droite et Maréval à gauche étant chargés de leur prêter main forte. Ce fut insuffisant pour ne pas prendre l'eau, notamment côté droit et la position très reculée des latéraux provoqua une impossibilité presque totale de conserver le ballon dans l'entre jeu et donc d'y échafauder quoi que ce soit. Moullec vécut un supplice, El Mourabet manqua de vitesse, Pierre alterna des interventions décidées (parfois trop) avec une relance catastrophique,  Poulard afficha d'inquiétantes limites, si bien que seul Maréval se montra à la hauteur, et même mieux en fin de rencontre. Heureusement, répétons-le, que Tony Heurtebis fit bonne garde derrière tout ce joli monde.

On a frôlé l'incendie
La prudence des Nantais d'une part, la circonspection des Bastiais de l'autre provoquèrent un début de match terne et bloqué, si bien que durant le premier quart d'heure on ne nota que deux actions. Une talonnade de Heinz pour Maréval dont le centre fut repris de la tête et expédié au-dessus par Goussé (4è), puis une échappée de Dossevi qui marqua un but refusé pour un hors-jeu pas évident (15è). Juste après, Goussé fut à son tour signalé en position illicite alors qu'il avait reçu le ballon dans de bonnes conditions, et il ne l'était pas (18è) !

Ensuite, on ne vit que Bastia. Et plus précisément Frédéric Mendy dont les déboulés sur l'aile jetèrent l'effroi du côté de Moullec et d'El Mourabet. Le feu faillit se déclarer à la 24è minute, on frôla carrément l'incendie à la 27è, le centre du Sénégalais de Bastia trouvant Pentecôte au centre. Heurtebis se transforma en pompier, sa double intervention provoquant un corner sur lequel Goussé sauva de la tête.

Un but de raccroc
Nantes était aux abois, il pliait et dans ce contexte délicat le technicien Marek Heinz accomplissait plutôt du bon boulot, parvenant à garder le ballon quand il lui parvenait, à essayer de bien s'en servir, tâche qui n'était pas aisée, et à ne pas verser dans le kick and rush ambiant. Les Corses l'avaient à l'œil et même parfois au bout de leurs crampons. Ainsi Cahuzac crut judicieux de commettre une faute sur lui à la 36è minute, sur le côté gauche de l'attaque nantaise. De Freitas, qu'on ne voyait pas beaucoup depuis le début, s'avança pour tirer le coup franc. Il expédia le ballon devant le but, le gardien corse Ejidé et ses défenseurs ne parvinrent pas à le capter et la suite fut des plus confuses. Elle s'acheva toutefois de façon lumineuse pour les Canaris puisqu'on vit Thomas Dossevi expédier le ballon dans les filets. Le « cuir » avait apparemment déjà franchi la ligne, le Corse Harek y avait peut-être contribué en le touchant de la cuisse, mais qu'importe : les Nantais levèrent les bras au ciel sans se poser de questions, ils menaient 1-0 et leur soulagement était très compréhensible.

Fin de première période délicate
Les statisticiens discuteront sans doute beaucoup pour savoir à qui attribuer ce but, à Harek, à Dossevi ou même à De Freitas, mais ce n'était franchement pas le sujet de dissertation du moment, l'essentiel consistant à conserver jusqu'au repos ce butin, presque tombé du ciel. Ce fut difficile, pénible même, car Mendy fit encore des siennes (42è, dégagement en catastrophe de Poulard) et El Mourabet concéda à la 44è minute un coup franc qui aurait pu avoir des conséquences fâcheuses.

Les Nantais avaient beaucoup souffert en cette fin de première période et ils apprécièrent la baisse de régime progressive subie ensuite par les Corses. Heurtebis dut encore intervenir face à Pentecôte qui avait profité d'une erreur de Pierre (53è), ce fut pratiquement la dernière grosse alerte. Keserü prit le relais de Goussé puis Bocundji Ca celui de De Freitas et Nantes trouva un meilleur équilibre même si Moullec souffrait toujours. El Mourabet en revanche s'était repris et la défense, sans faire preuve pour autant de sérénité, ne concédait plus d'occasions franches.

La victoire atténue la frustration
Si Norbert n'est pas entré sur le côté droit, c'est sans doute parce qu'il se situe encore loin de sa meilleure forme, à moins que Der Zakarian n'ait redouté pour lui les traquenards de Furiani. Le coach nantais préféra sortir Dossevi, qui avait beaucoup donné, au profit de Sekour. L'ex-Bordelais eut même un ballon de KO à la 83è minute tandis que Maréval commençait à mettre le nez à la fenêtre et que Heinz compliquait toujours la vie des corses.

Nantes termina ainsi sans trop souffrir une partie laborieuse et victorieuse, laquelle nous amène à une conclusion quasi-identique à celle du match contre Sedan : quand on joue aussi mal, autant avoir gagné. La victoire atténue la frustration.


B.V., le 4 septembre 2007

(© 2007) FCNantais.com (http://www.fcnantais.com/0708/ch06apBastNant.php)


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