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Hermétique, toujours hermétique
Dijon / FC Nantes (0-0) - 11ème journée (lundi 8 octobre à 20h30)
Tony marque des points  

Le FC Nantes est revenu de Dijon avec un point. C’est un moindre mal tant il a souffert en première période. Ce deuxième 0-0 consécutif est sans doute dû à la fatigue et à l’absence de Bagayoko. Il résulte aussi du manque de jeu. Les Canaris ont été peu dangereux, la majorité de leurs rares occasions de but provenant de coups de pied arrêtés. Nantes est toujours leader, il ne séduit pas pour autant. Gageons que la trêve internationale arrive au bon moment pour certains, avant la réception de Troyes. (B.V.)


(© 2005) FCNantes.com (http://www.fcnantais.com/0708/20071008ch11apDijoNant.php)
[FCNantais.com] - Après Match (Résumé)
Résumé du Match


Un point, c'est tout
Nantes a ramené un point de Dijon. C'est au moins ça. Oui, mais c'est tout. Les Canaris ont rendu en effet une copie très médiocre et il convient de reconnaître qu'ils ne méritaient pas mieux. Il n'y aurait même pas eu grand chose à redire si une défaite leur était tombée sur le râble.

Le 0-0 à la pause était en effet flatteur et il avait fallu à la fois un Heurtebis vigilant, un brin de réussite et un poil de maladresse côté dijonnais pour en arriver là sans avoir à déplorer une quelconque avarie. C'est simple : Nantes n'avait rien montré. Il n'avait pas vu le ballon, se montrant incapable de le conserver et de le mettre à terre. Quant à le faire circuler, n'en parlons pas, il fallut s'impatienter, si notre mémoire est bonne, jusqu'à la 44è minute pour noter quatre passes consécutives. Le comble est que juste après sur un coup franc de Keserü, Da Rocha faillit bel et bien ouvrir la marque en reprenant de la tête.

Occasions franches pour Dijon
Un tel coup de théâtre eut été injuste et cruel pour les Dijonnais qui, pour leur part, s'étaient procuré au moins quatre occasions franches de marquer :

•  La première dès la 3è minute sur une échappée de Mangione qui, ayant échappé à un Maréval peu à l'aise, tira de peu au-dessus.

•  La deuxième sur une tête de Mandanne, « claquée » en corner par Heurtebis (6è).

•  La troisième sur une action de Mandanne qui, sur une ouverture de Mangione, prit Pierre à rebours, et alla se présenter seul devant Heurtebis. Ce dernier était plutôt bien sorti et Olivier Thomas contribua au sauvetage grâce à un retour judicieux qui contraignit Mandanne à revenir sur lui-même. Il passa alors à Mangione. La cage des Canaris était ouverte, le tir passa à côté (11è). Nantes revenait de très loin.

•  La quatrième opportunité des locaux arriva à la 24è minute lorsque Mangione, ballon aux pieds, résista à « la pointe de vitesse » de Moullec, laissa Poulard sur place et décocha, alors que Heurtebis était sorti, un nouveau shoot parti pour faire mouche. Le ballon ricocha sur le poteau opposé.

Pauvreté technique inquiétante
Pendant 25 minutes, les Nantais vécurent ainsi l'enfer, les défenseurs dégageaient n'importe où, pourvu que ce soit loin, et personne ne parvenait à donner un semblant de liant à un jeu d'une pauvreté technique inquiétante.

Le plan Orsec était déclenché et si Thomas se montrait moins en difficultés qu'à l'ordinaire, les Dijonnais attaquant peu de son côté, le flanc gauche Maréval – Poulard passait en revanche de sales moments, le premier surtout.

La tactique nantaise était du genre primaire, elle consistait pour l'essentiel à essayer de transmettre le ballon au loin à Dossevi. Mais l'ancien Valenciennois le voyait rarement lui parvenir, il dut aussi déplorer un excès d'individualisme de Keserü qui l'oublia alors qu'il était pourtant favorablement positionné (21è).

Manque de Bagayoko et d'automatismes
Nantes frôla donc le naufrage pendant les 45 premières minutes. Par manque d'idées et de technique, c'est évident. Par manque de jambes aussi sans doute, même si cette fois la récupération avait été de quatre jours. L'absence de Bagayoko fut bien sûr également préjudiciable tant on sait combien le rôle du Malien se révèle prépondérant depuis l'entame de la saison. Cela dit, on ne sent pas le cœur à critiquer Michel Derzakarian pour l'avoir aligné à la fois à Grenoble et contre Gueugnon. Nous n'aimons pas trop les procès à posteriori et ce n'était sans doute pas contre les Forgerons, à domicile, qu'il convenait de se priver de ses plus redoutables atouts offensifs. Faire tourner un effectif, le gérer, n'est pas forcément aisé quand on a une dizaine de joueurs qui ne se connaissaient ni d'Eve ni d'Adam il y a encore trois mois et qui ne possèdent qu'une panoplie limitée d'automatismes. Qui n'ont pas été élevés dans une culture de jeu identique et qui pour la plupart n'ont guère de perspectives d'avenir.

Un assemblage hétéroclite
Nantes est, comme la saison dernière, un assemblage plus ou moins hétéroclite de joueurs venus d'horizons divers, certains purs mercenaires, (ça va Heinz ?). Mais ça on le sait depuis le début et l'entreprise d'intérim orchestrée par Gravelaine. C'est en produisant du jeu et en faisant confiance à des jeunes qu'on pourrait progresser, pas en rapportant une pièce par ci par là, en sachant qu'elle n'est pas meilleure que la précédente, qu'elle est même un peu plus usée. Ainsi, on ne saurait considérer que la titularisation de Moullec sur le côté droit, provoquant le passage de Da Rocha sur le flanc gauche constitua une idée de génie. L'ex-Lorientais n'a rien apporté. Quant à Claudiu Keserü, même s'il nous en coûte de l'écrire et même s'il est vrai qu'il fut rarement bien servi, il faut bien admettre qu'il n'a pas donné ce qu'on espère de lui. Sans doute a-t-il voulu trop prouver, pour une fois qu'il était titularisé, et qu'il en a oublié parfois certaines vertus collectives.

Toujours un joker
En fait Nantes ne possède ni la qualité de jeu ni la maîtrise qui lui permettraient de poser la main sur un match, surtout à l'extérieur. Il n'en compose pas moins une véritable équipe, on l'a déjà souligné, capable de faire front quand souffle un vent contraire, de plier sans rompre, d'attendre éventuellement son heure pour frapper. Ce n'est pas joli-joli, ce n'est pas non plus dans l'esprit nantais. Mais c'est ainsi. C'est ce que les dirigeants et les techniciens ont voulu. Et peut-être que cette philosophie discutable suffira pour monter puisque Nantes, malgré deux 0-0 d'affilée, détient toujours un joker : quatre points d'avance sur le quatrième (Troyes, lequel sera le prochain hôte de la Beaujoire !), trois si on considère que Montpellier peut gagner son match en retard.

Premier match d'Andriatsima
Les vieux briscards nantais ont donc résisté pendant toute la première période. Ensuite, à l'image de De Freitas, ils ont mieux joué. Le ballon, quand il passait dans leurs pieds, ne donnait plus l'impression d'être un charbon brûlant dont il convenait de se débarrasser au plus vite et au plus loin, ils ont sensiblement remonté leur bloc équipe, resserré leurs lignes, et ils n'ont plus subi autant. Ouf !

Dijon, de son côté, a semblé un peu essoufflé et il est devenu à son tour très méfiant, hésitant à se livrer. Les Bourguignons ont peut-être aussi été un peu échaudés par le shoot décoché par De Freitas, servi par Da Rocha, juste après la reprise. Mouko, le gardien local, a dû alors effectuer sa première intervention de la soirée (49è). Il a ensuite soupiré d'aise lorsqu'un tir de Heinz, sur coup franc, a flirté avec l'un de ses montants. On en était alors à la 67è minute et Heinz avait effectué son entrée en jeu quelques instants auparavant (64è) en compagnie d'Andriatsima. Ils avaient succédé à Dossevi et Keserü. Heinz avait donc obtenu lui-même ce coup-franc tout en oubliant de servir Andriatsima en première intention, alors que le Malgache se serait retrouver seul face à Mouko.

Nantes vécut donc un second acte plus tranquille, à défaut d'être serein. Il n'était plus aux abois et si on excepte un sauvetage de Tony Heurtebis sur une tête de Mandanne (71è), il ne fut plus réellement inquiété. Il ne se montrait pas non plus menaçant et plus les minutes passaient plus on avait l'impression que le résultat faisait le bonheur de chacun.

Quoi, à part les coups de pied arrêtés ?
C'est même Nantes qui se procura la situation la plus dangereuse de fin de rencontre : une reprise de volée culottée de Guillon sur un corner de Heinz (87è). Si on effectue le décompte on dénombre donc cinq occasions pour les Canaris :

  1. tête de Dossevi sur un corner de Keserü, à la 28è minute
  2. tête de Da Rocha sur un coup franc de Keserü, à la 44è
  3. shoot de De freitas sur une passe de Da Rocha, à la 49è
  4. coup franc de Heinz, à la 67è
  5. tir de Guillon sur un corner de Heinz, à la 87è

C'est un bilan famélique et on s'aperçoit que quatre de ces opportunités furent consécutives à des coups de pied arrêtés. C'est significatif : dans le jeu, Nantes n'a pratiquement rien montré. Et ce match nul, répétons-le, constitue un moindre mal.


B.V., le 9 octobre 2007

(© 2007) FCNantais.com (http://www.fcnantais.com/0708/20071008ch11apDijoNant.php)


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