Quand ça ne va pas, on ne se pose pas les bonnes questions, excusez-nous. |
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C'est reparti ! |
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Par Frédéric Porcher
le 12/12/2003
Comment expliquer l'inconsistance actuelle ?
... les blessures, une attaque qui n'a plus le rendement
de ce début de saison, le contrecoup de l'intertoto, une semaine
de préparation en moins, un manque d'ambition criant, un
malaise secrêtement gardé, un chantage au recrutement,
des prolongations de contrat douloureuses ou mal négociées ...
Nous essayons de comprendre, en ratissant certainement trop large ...
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Lille puis Toulouse avant Guingamp : on attendait des points,
on attendait des buts. Désormais, on craint le pire pour cette fin
d'année qui n'est pas un cadeau. Le pire, ce serait de ne plus gagner
et de souffrir même, en coupe devant Clermont. Difficile de comprendre
ce qui se passe. La volonté est là pourtant. Une bonne première partie
de championnat serait-elle un cadeau trop beau pour des dirigeants
qui n'ont finalement pas recruté, qui n'ont pas mis les ambitions à
hauteur du budget, à hauteur du palmarès. Certaines déclarations, avec
ce leitmotiv, on est finalement à notre place, et l'arrière pensée du
seul club de l'élite sans nouveauté, laissent planer un doute. Alors,
l'enjeu de cette fin d'année ratée, est-il le mercato ? ... recruter
pour ne pas sombrer encore plus ? ... recruter et ne pas dégraisser
encore. Voyez ce dont on est capable : traduire incapable de gagner ...
Ca se joue à des détails, ça se joue dans les têtes, ça se joue
peut-être à des détails dans les têtes. S'il n'y avait pas eu ce bon
début de saison, ce jeu retrouvé, on ne se poserait pas toutes ces
questions, on se dirait ... on n'a pas le potentiel, un point c'est tout.
Raisonnement semblable, un peu en sens inverse, chronologie inversée,
lorsque la saison dernière, face à l'OM, on avait montré sur un match
tout ce dont on aurait été capable, si on n'avait pas été miné par
l'idée de se séparer d'Angel Marcos, un joueur dont on aimera se souvenir,
en oubliant les risques d'un autre métier.
Pourquoi pensons-nous de travers après ce Nantes-Toulouse perdu ou
presque ? Pourquoi ces mauvaises pensées juste avant de retrouver
Guingamp ? ... ah oui Guingamp : 0-4 ... adieu Marcos. Là, c'était
plus que de simples détails dans les têtes.
Samedi, on n'a pas remarqué de frein dans la volonté. Quelques
sourires attrapés, nous ont juste gèné. La joie de jouer, on aime
bien ça, mais c'est la joie de gagner qui nous manque. On n'oublie
pas que sur ces trois derniers matchs, la bévue de Berson devant
Monaco, l'expulsion de Yepes alliée à l'indigence d'Hadjadj à Lille
et le main levée de Glombard, comme s'il voulait dire qu'il voulait
jouer lui aussi, sont les gros détails qui précipitent notre chute
au classement, qui grossissent le nombre des points qu'on ne reverra
plus. Alors ce serait bien de se reprendre un peu maintenant, de se
dire que plus bas, ça n'est pas possible, qu'il faut un peu réchauffer
le coeur des supporters, pour annoncer une nouvelle année, pleine de
bonnes nouvelles dispositions, avec des victoires et un autre objectif,
moins indigne que le simple maintien au plus tôt. Et s'il faut bien
recruter pour obtenir ça, eh bien, nous ne sommes pas contre
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