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| Nantes en feu ! |
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C'était chaud... |
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Par Benjamin Rual
le 15/05/2001
Alors que le match tellement attendu n'était pas
tout à fait terminé, des milliers de supporters
Nantais prenaient place autour de la pelouse de la Beaujoire,
faisant plier une à une les barrières de brigadiers
devenus bien impuissants face à la marrée jaune
nantaise.
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 Il
devait rester à peine cinq minutes à jouer, mais ce
furent certainement les plus longues de la vie de bien des supporters
nantais ce soir là, et pour cause, Nantes était sur
le point d'obtenir son 8ème sacre au terme d'un match bien
maîtrisé qui clôturait une saison disputée
mais fabuleuse, menée de main de maître par un groupe
que personne ne pronostiquait en début de saison… peu
importe, l'angoisse de ces dernières semaines allait bientôt
laisser place au soulagement, puis à la fête.
Tous les yeux étaient dès lors tournés vers
l'arbitre de la rencontre, Mr Bré, dont le coup de sifflé
allait déclencher la joie générale, très
vite relayée par une course folle en direction des vestiaires
Nantais, recouvrant peu à peu la pelouse de la Beaujoire
d'un jaune rayonnant, un jaune champion de France !
La fête pouvait alors commencer entre joueurs et supporters,
dont les coups de pagaies, en hommage au jeune tahitien, révélation
de la saison, n'allaient pas tarder à propulser la Beaujoire
sur orbite. Un stade plongé dans l'ivresse collective que
même George Eo, l'entraîneur adjoint de Raynald Denoueix,
n'allait pas pouvoir dissiper malgré une imitation presque
parfaite, il faut le dire, du célèbre refrain de Johnny
Halliday "Allumer le feu ".
 De
retour au calme, les survivants miraculés de la Beaujoire
auront le loisir de visionner une fois de plus, la totalité
des buts inscrits par la meilleure attaque du championnat. Puis
un feu d'artifice, séquence émotion, clôturera
la soirée à la Beaujoire ou joueurs et supporters
venaient de passer un moment énorme, intense, à jamais
dans les mémoires.
Les joueurs eux continueront leur folle soirée dans les boites
de la ville sous l'impulsion d'un Sylvain Armand que l'on ne connaissait
pas ainsi, tandis que les supporters poursuivront leur route place
Royale…
Une place Royale déjà bien remplie par les milliers
de fans ayant assistés au match sur écran géant,
reprenant les gestes vus à quelques kilomètres de
la plus tôt dans la soirée et dont la chenille messine
de 1997 avait beaucoup à envier à ce nouveau phénomène
désormais célèbre dans la France entière
et qui sait… peut-être dans le monde dès le lendemain
!
 En
tout cas, comme la saison dernière et la saison d'avant à
la même époque, Nantes vibrait dans un concert de klaxons,
un concert qui n'avait pourtant pas le même parfum que les
années précédentes, celui-ci sentait très
bon, il sentait le titre de champion… un titre que Nantes n'avait
plus conquit depuis 6 ans…
Mais alors que les plus fébriles commençaient déjà
à rentrer à leur domicile, les autres allaient goûter
aux joies des boites nantaises jusqu'au petit matin, histoire de
conclure une soirée bien agitée.
Au petit matin, la Jonelière sera a nouveau le centre de
réunion de centaines de fans, venus remercier encore une
fois leurs héros de la veille, que dis-je, de cette saison
rondement menée. Pour répondre aux médias,
tous les canaris avaient du également passer nuit blanche…
dur dur la vie de champion !
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