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Bilan de la saison 2001-2002
 

Des supporters mécontents
  Par Loïc Souchon
le 20/05/2002

Pour Kleber Bobin, la situation est claire à la vielle de Bordeaux-Nantes ouvrant la saison 2001-2002 : il faut terminer dans les quatre premiers, gagner une des deux coupes nationales et ne pas sortir de la Ligue des Champions avant le deuxième tour. Pourquoi le club a t-il été victime d'un si cuisant échec ? Explications...

A l'aube de la saison 2001-2002, le FC Nantes se présentait comme rarement avec des ambitions bien réelles. Le groupe champion de France avait été conservé dans son intégralité à l'exception des départs d'Olivier Monterrubio au Stade Rennais pour (seulement) 27 millions de francs et celui de Kassima-Alioune Touré en Suisse. A l'image de la précédente intersaison le recrutement a été bon : Pierre-Yves André, attaquant expérimenté de Bastia et Olivier Quint, nominé aux Oscars de fin de saison 2000-2001 posent leurs bagages en Loire-Atlantique.

Le Bilan de la saison

Pour la première journée de l'exercice, Nantes se présente en position de confiance face au voisin Bordelais dans le traditionnel derby de l'Atlantique. Les matches de préparation ont été bons (les Canaris ont remporté peu avant le Trophée des Champions contre Strasbourg : 4-1). Et c'est pourtant une défaite (2-0) qui vient sanctionner cet important rendez-vous, suivie d'une autre contre Lens (2-1) à la Beaujoire. Si les plus sceptiques y voient déjà un état de crise, Stéphane Ziani fort de sa longue expérience lance un appel au calme : "Ce ne sont pas deux défaites qui vont nous faire perdre notre confiance...".

Le FCNA se doit de réagir. En vain... La réception de Bastia voit un nouvel échec des coéquipiers de Mickaël Landreau. La sérénité de pré-saison fond comme neige au soleil et les supporters commencent à siffler à chaque sortie à domicile. La maison jaune est en feu. Le groupe tarde à prendre conscience de la graviter du problème. Et certains joueurs ne font manifestement pas les efforts nécessaires. Or Nantes est un club de séries. Lorsque les choses s'enchaînent positivement, le FCNA est in-arretable. Dans le cas contraire, il peine à réagir. Et dans ce cas précis, il va s'enfoncer. Il faudra attendre la 12ème journée pour voir la première victoire nantaise à Sochaux. Nantes occupe avec constance une consternante place de reléguable jusqu'au mois de janvier. Du jamais vu. Mais quand il est dans une situation véritablement critique, le FCNA parvient à gagner (victoires contre Lorient et Troyes) sans cependant pouvoir confirmer par la suite. C'est incontestablement sur le plan mental que Nantes pêche. Le talent est là, mais l'envie de certains (Fabbri, Moldovan, Ziani, Da Rocha) ne déteint malheureusement pas sur l'intégralité de l'effectif. Et ce syndrome de confiance obligera le club à se balader dans la zone rouge jusqu'au mois de janvier. Reynald Denoueix est en conséquence plus que jamais sur la sellette.

Une gestion de l'effectif catastrophique

L'arrivée de la Socpresse à l'intersaison 2000-2001 et le bon recrutement (achat de Moldovan, Ziani, Laspalles et Armand) durant cette même période laissaient penser aux supporters que les mauvais choix en matière financière étaient révolus. Les signatures de Quint et d'André ne faisaient que renforcer cette hypothèse. Mais l'épisode du transfert de Carrière à Lyon prouvait que rien n'avait changé. En effet après avoir émis sa volonté de quitter le club, le milieu de terrain avait finalement décidé de prolonger son bail en Loire-Atlantique : "Je me sens Nantais à 100 %" déclarait-il. Mais blessé, il ne participe pas aux quatre premiers matches, et il constate les difficultés de l'équipe. Et au soir de la défaite à Guingamp, il annonce à ses coéquipiers son départ vers Lyon. A classer dans la même catégorie, Salomon Olembé. L'international Camerounais exprime son regret de ne pas avoir "changé d'air" à l'intersaison. Son manque de motivation évident se ressent. Il est régulièrement sur le banc jusqu'à ce que Marseille l'engage au mercato pour un prêt avec option d'achat.

En ce qui concerne les arrivées la situation est là encore loin d'être brillante. Rendu indisponible pour longtemps après s'être blessé lors du match à Lyon, Viorel Moldovan est remplacé par Victor Bonilla laissé libre par Toulouse. Le Colombien se blesse également dès son arrivée et ne peut donc offrir ses services au FC Nantes. A la décharge des dirigeants, il était difficile de prévoir une telle avalanche de blessures. Carrière, Moldovan, Da Rocha, Laspalles, Bonilla, Gillet : tous ces joueurs ont manqué au moins un mois de compétition suite à des problèmes de santé. On peut alors se poser une autre question : la préparation physique du début de saison était-elle adaptée ?

Le poids de la Ligue des Champions

Durant toute la durée de "vie" du FCNA en Ligue des Champions, les observateurs se sont étonnés de ce qu'ils ont nommé "le paradoxe Nantais". Lamentables et ridicules en championnat, les Canaris ont assuré en Coupe d'Europe un parcours digne des plus grand ridiculisant notamment la Lazio de Rome chez elle (3-1). Selon eux, l'explication est simple et logique : il s'agit d'une question de motivation. Si tous les membres du club ont nié cette avance ils ont cependant admis dans leur discours que la compétition continentale propose une motivation supplémentaire. Nantes avait toutes les cartes en main pour réaliser une bonne saison, mais les choses se sont déroulées d'une manière imprévue.
Les responsabilités sont partagées. Les dirigeants ont failli, de même que les joueurs, l'entraîneur sans doute aussi. Reste qu'un seul d'entre eux a payé : Reynald Denoueix, remercié à la mi-saison. Un tel comportement des décideurs mérite le titre de la honte et de la bêtise. Le FC Nantes a encore laissé passer une occasion de s'installer définitivement comme un club solide en France, à l'image de Lyon. Il ne faut pas laisser passer pareilles opportunités dans le contexte du football actuel, en perpétuelle évolution.


 

 
 
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