Des hauts et des bas, 1983 à
2001 |
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La plus belle des équipes ! |
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Par Tyllon
En l'espace de 10 ans, le FCN perd soudainement la face
dans le championnat de France. Incapable de concurencer les
meilleurs sur une saison compléte, Nantes se heurte
à de gros problèmes financiers. Mais après
avoir remis le club sur les rails, le nouveau FCNA peut à
nouveau glaner des titres !
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1983 -1992 - La décadence
En 83/84, un nouveau drame frappe le FCN et aura un effet négatif
tout le long de la saison : l'accident de voiture de trois jeunes
joueurs du FCN, Jean-Michel Labejof et Seith Adonkor décèdent
alors que Sidi Kaba sera lui grièvement blessé.
Le club se dote aussi du nouveau stade de " la Beaujoire ".
Devant accueillir l'Euro 84, cette nouvelle enceinte doit être
le nouvel antre des canaris qui visent maintenant une reconnaissance
continentale. Bossis, Poullain et Bibard quittent le club pour des
clubs bien plus riches et ambitieux.
C'est le début des ennuis financier du FCN, le club recrute
pourtant Burruchaga et Bracigliano, mais perd Halilhodzic, Ayache
et Touré : on parle d'un déficit de 7 à 8 millions
de francs. Malgré cette saison assez morose, deux espoirs
se révèlent : Didier Deschamps et Marcel Desailly,
tandis que Louis Fonteneau se retire cette saison, après
17 ans de présidence. Il sera remplacé par un industriel
nantais, Max Bouyer.
L'inflation et les erreurs de recrutement entraînent le FCN
vers le fond. On essaye d'embaucher des stars comme l'écossais
Mo Johnson ou le belge Frankie Vercauteren, mais rien y fait l'équipe
et Nantes perd de nouveau son jeu fétiche. Même Coco
Suaudeau et ses jeunes sont mis en réserve de la république
pour laisser la place à Miroslav Blazevic
Nouvelle disparition lors de l'hiver 89 de Louis Fonteneau qui décède
le 30 janvier 1989. La Beaujoire est rebaptisée La Beaujoire-Louis
Fonteneau puis c'est au tour de José Arribas revenu au FCN
de s'occuper un peu des jeunes. Il nous quitte le 28 septembre 1989.
En novembre, le centre sportif de la Jonelière porte son
nom, c'est tout une époque qui disparaît avec deux
des grands hommes qui ont fait le club.
Le club continue sa lente mais sure décadence avec des joueurs
recrutés par Blazevic qui n'ont aucun talent et qui n'apporte
rien au club : le club finit de vendre les derniers joueurs à
valeur comme Didier Deschamps qui apporte un peu d'argent frais
au club. Max Bouyer pour masquer ses erreurs recrute maxime Bossis
alors à la retraite pour tenter de sauver ce qui peut encore
l'être, alors que Jean-Claude Suaudeau revient aux affaires
après la mise à l'écart du FCN. Coco fera mieux
que se défendre et ratera d'un cheveu une coupe d'europe.
En juin 1992, le club est même rétrogradé en
seconde division par la DNCG.
1992-2001 - le FCNA renaît des cendres du FCN
Dès lors une SAOS est crée grâce à des
ancien du club qui mettent la main à la poche pour sauver
leur club comme Bossis ou Blanchet puis arrive Guy Scherrer, dirigeant
de la biscuiterie nantaise qui rassemble des entrepreneurs de la
région et finit par sauver le club et évite finalement
la descente. A partir de cette saison, on parle donc du Football
Club de Nantes Atlantique (FCNA).
Suaudeau repart alors avec des jeunes pour la saison 92/93 (Makélélé,
Pedros, Loko, Karembeu, Makélélé, Ouédec,
Capron). A la surprise générale, le FCNA retrouve
une vivacité et une qualité de jeu qui lui faisait
défaut et le jeu à la Nantaise enchante de nouveau
tous les stades de France. Ils finissent 5è du championnat
mais perdent à nouveau une finale de coupe de France, 3 à
0 contre le PSG : les nantais finissent à 8.
Viens ensuite la saison de tous les records. Le FCNA est champion
avec 10 points d'avance sur les lyonnais en portant au passage le
record d'invincibilité à 32 matchs sans défaites.
Meilleure attaque avec 71 buts, meilleure défense avec 34
buts. Patrice Loko meilleur buteur de D1 avec 22 buts devant Ouédec
(18). L'Europe ne réussi toujours pas au club nantais qui
est éliminé en quarts par le bayer Leverkusen en coupe
de l'UEFA, en prenant au passage une claque 5-1avec, dans les buts
Jean louis Garcia, alors entraîneur des gardiens, Casagrande,
Marraud et Loussouarn étant tous blessés.
La saison 95/96, fait découvrir à une nouvelle génération
de joueurs la Ligue des Champions ou les nantais font plus que bonne
figure : ils s'invitent aux demi-finales contre un monstre européen,
la Juventus de Didier Deschamps. Ils quittent cette compétition
la tête haute en gagnant le match retour 3-2 (défaite
0-2 à l'aller)
La saison 96/97 est différente car pour une des première
fois le FCNA est relégable pendant 13 journée et 17
points de retard sur le PSG alors en tête. Mais les hommes
de Suaudeau entame alors une remontée étonnante :
30 matches sans défaite pour finir 2e du championnat. Guy
Scherrer qui n'en peut plus des critiques à son égard,
laisse sa place à Jean-René Toumelin en novembre 1996.
Pour continuer à vivre selon leur credo, le club vend ses
meilleurs éléments et Coco Suaudeau, fatigué
de perdre toujours ses joueurs, se retire du club. Jean-René
Toumelin décide aussi de quitter le club pour laisser la
Place à Kléber Bobin.
C'est Reynald Denoueix, responsable de la formation, qui prend
l'équipe en main. Les départs sont nombreux comme
d'habitude mais le nouveau technicien lance une nouvelle "génération
made in FCNA" qui va s'imposer dans ce championnat. Monterrubio,
Piocelle, Olembe, Devineau, Gillet, Deroff vont finir 7e mais surtout
remporter la seconde coupe de France de leur histoire, au Stade
de France, face à Sedan (1-0).
Kléber Bobin réussi la saison suivante a conserver
la quasi-totalité de l'effectif, mais on ne sait par quelle
surprise cette équipe si brillante l'année précédente
lutte cette saison pour ne pas descendre ne Division 2.
La seule planche de salut vient en fin de saison avec une seconde
Coupe de France d'affilée et la troisième pour le
club, la Coupe est pour une année encore nantaise.
En 2000/2001, le FCNA va réaliser la surprise !
Quelques mois après avoir évité la relégation,
les jaunes de Denoueix vont se hisser peu à peu dans le sommet
du classement pour finalement rester à hauteur du leader
lillois durant près de 9 journées de championnat,
depassé à la seule différence de but. Mais
à 4 journées de la fin, le FCNA prend son envol et
dépasse le LOSC. Bien que chatouillés par l'éternel
dauphin lyonnais, les Canaris décrochent leur 8ème
étoile face à St Etienne, à 1 journée
de la fin du championnat.
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