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| Les jaunes pas vernis.
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| FC Nantes / Toulouse FC (2 - 2)
- 4ème journée (samedi 28 août à 20h00) |
Mamadou Bagayoko : recrue = renfort. |
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Samedi soir, face à des Toulousains hyper efficaces et vraiment pas malheureux, les Nantais ont surtout joué de malchance. Notamment en débutant la rencontre de la pire façon, lorsque Delhommeau vit son tacle de dégagement, contré par Caceres dans son propre but. Ensuite, après une première mi-temps encore trop moyenne, ils se sont délibérément rués sur le but d’un Revault des grands soirs. C’est finalement Nicolas Savinaud qui parvint à rétablir un semblant d’équilibre, dans une fin de match à sens unique. Les Nantais sortent sous les applaudissement, mais doivent se contenter d’un maigre point. De son coté, le Président Gripond peut remercier ses joueurs de lui avoir octroyer un premier sursit. |
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des joueurs |
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F.F. |
L'Equipe |
O.F. |
Foot365 |
FCN...com |
Total |
Moy. (**) |
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| | 3 | 6 | 5 | 5.5 | 6 | 25.5 | 5.6 | | | | | 3 | 5 | 6 | 4 | 6 | 24 | 5.3 | | | | | 3 | 5.5 | 5 | 5 | 5 | 23.5 | 5.2 | | | | | 2 | 5 | 4 | 4.5 | 4.5 | 20 | 4.5 | | | | | 3 | 5.5 | 5.5 | 5 | 6.5 | 25.5 | 5.6 | | | | | 3 | 5.5 | 5.5 | 6 | 6 | 26 | 5.7 | | | | | 3 | 5 | 6 | 5.5 | 5.5 | 25 | 5.5 | | | | | 3 | 6 | 6.5 | 5.5 | 6 | 27 | 5.9 | | | | | 3 | 6 | 6 | 5.5 | 6.5 | 27 | 5.9 | | | | | 2 | 4.5 | 3.5 | 4.5 | 4 | 18.5 | 4.2 | | | | | 4 | 7 (*) | 6 | 6 | 7.5 | 30.5 | 6.6 | | | | | | | 32 | 61 | 59 | 57 | 63.5 | 272.5 | 60 | | |
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(*) Joueur dans l'équipe type
de la journée.
(**) La moyenne pondère la note FF de (+2.5) |
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Document sans titre
Landreau : Ça devient une habitude, il encaisse des buts sans avoir eu l’occasion d’effectuer le moindre arrêt avant. Les Toulousains marquent 2 fois et sa responsabilité n’est pas en cause. Ces buts sont plutôt la conséquence d’un manque de chance combiné à une trop grande fébrilité (apathie parfois) défensive. Coté reproches, on devra se rabattre sur un dégagement dévissé parce que précipité. C’est tout. Alors on retiendra ses deux ou trois sorties parfaitement négociées. Il a, avant tout, empêché Toulouse de tuer le match, par un arrêt exceptionnel face à Moreira, alors qu’il était au chômage technique depuis un bon moment. Nantes a un grand gardien et ça n’est pas nouveau. (6)
Delhommeau : Il retrouvait son poste de stoppeur droit, après une pige plutôt concluante à gauche,
lors des trois précédentes rencontres. Pas vraiment heureux sur le premier but,
il a eu du mal à s’en relever tout de suite. Après, il est devenu le patron,
en annihilant totalement les attaquants qui se frottaient à lui. Suarez n’a
pas vu le jour et Moreira a préféré jouer le plus souvent à droite pour trouver
des espaces. Seul Dalmat lui a posé des problèmes. Mais le Toulousain en a posé
à tous les Nantais, notamment à Da Rocha « enrhumé » à 3 reprises. Dans les
airs, le Squale a été impérial en s’imposant athlétiquement ou en anticipant
le plus souvent, devant son adversaire. Surtout, il a énormément participé au
jeu, en jouant très haut et en étant souvent le premier « relanceur ». Il a
alors eu un minimum de déchet. Malgré cela, il y a encore des sceptiques dans
les tribunes. On attribuera ça à un passé moins heureux, malgré une très bonne
saison 2003-2004, ou à une allure pas très sexy. (6)
Caceres : Pour retrouver son niveau, le Paraguayen a décidé de jouer sobre, avec un minimum de prise de risque. On le laissait entendre dès ses débuts, c’est un arrière central, davantage libéro que stoppeur. Il a donc mieux trouvé ses marques que précédemment et il progresse de manière évidente. Il devra malgré tout en faire davantage pour vraiment convaincre. Samedi soir, il a rarement tenté une passe vers l’avant.
Défensivement, son placement n’est pas encore optimum, notamment pour jouer le hors-jeu, mais il a enrayé par deux fois des attaques adverses. On ne peut évidemment pas lui reprocher grand chose sur le premier but toulousain. Mais plutôt remarquer, qu’il n’a pas perdu confiance par la suite. Ce qui n’avait pas été le cas contre Bastia, après ses premières passes mal assurées. (5)
Guillon : Si Loïc Amisse a attendu ce 4ème match pour le titulariser, c’est sans doute que son défenseur n’était pas encore jugé apte. On ne peut d’ailleurs pas dire qu’il ait pleinement convaincu samedi soir. Cet ancien attaquant, reconverti défenseur l’avoue lui-même « Je suis tellement concentré sur mon rôle de défenseur que j’en oublie parfois d’être plus impliqué dans le jeu ». Comme son partenaire de l’axe, il a d’abord pris un minimum de risque et s’est contenté d’être attentif, avant de monter plus souvent en seconde période. Il fut dès lors beaucoup plus convaincant. Dans son rôle de défenseur, il fut par contre loin d’être irréprochable, que ce soit dans les duels ou dans son placement. Il fut souvent pris à défaut dans son dos et beaucoup trop tendre dans les duels aériens. La concurrence sera rude cette année, d’autant que Delhommeau peut désormais jouer à gauche. Il va falloir qu’il hausse son niveau de jeu, c’est certain. (4.5)
Toulalan :Physiquement, il a été époustouflant. On se demande s’il tiendra longtemps à ce rythme, d’autant qu’il est désormais régulièrement appelé avec les Espoirs. Depuis le départ de Berson, et après quelques tergiversations de son coach, il est replacé plus bas dans l’axe du milieu. Ça ne l’a pas empêché de monter très souvent en profitant de l’intelligence de jeu de Savinaud. Il a donc ratissé un grand nombre de ballons derrière et s’est souvent retrouvé à point nommé pour frapper au but. Domaine dans lequel il devra progresser, pour enfin parvenir à marquer, car il le mérite. Il doit aussi veiller à un peu moins se précipiter dans ses passes et à mieux voir le jeu. « Lève la tête Jeremy ». De ce point de vue, il est tout de même en progrès.
(6.5)
Savinaud : Il retrouvait pour la première fois le milieu de terrain, après avoir déjà laissé l’axe de la défense à Caceres contre Rennes. Il n’a pas du tout semblé perturbé. On peut même pensé qu’il s’est « éclaté » au milieu en retrouvant un peu de liberté. Il n’a pas manqué grand chose et il a vraiment participé à rendre le jeu plus fluide au milieu. Surtout, il a poussé ses actions et son entente avec Toulalan fut parfaite. Enfin, il a joué de plus en plus haut sur la fin, ce qui lui a permis d’être idéalement placé pour marquer le but égalisateur. Il ne fut pas loin d’être le meilleur nantais sur la pelouse samedi. (6)
Viveros :Dans le 3-5-2 concocté par Amisse, il devait occuper le couloir et jouer dans le registre de Sylvain Armand. On a donc découvert un joueur avec une allure un peu « originale ». La tête un peu dans les épaules, le Colombien « joufflu » a montré un potentiel intéressant qui devrait se bonifier quand il saura mieux gérer ses temps d’attaquants et de défenseurs. Dans le premier cas, il se montra extrêmement précieux. On pourrait même dire que Yapi a eu le tort de l’oublier parfois, tant Viveros était souvent démarqué et disponible. Il sait provoquer et dribbler. Il est même un peu truqueur parfois. Sa conduite de balle est assez spéciale car le ballon lui reste souvent dans les pieds, ce qui lui donne l’opportunité de dribbler en « talonnant ». Il n’a pas encore le coup de rein suffisant pour éliminer ses adversaires sur un petit espace. Enfin, défensivement, il a eu du mal à contenir Emana et ne s’est pas toujours bien replacé en oubliant qu’Amisse tient à ce que l’on joue véritablement à 5 derrière en situation défensive. Il est un peu fautif sur le premier but, car il aurait du davantage gêner le centre de Moreira. Il n’est pas loin de l’être aussi sur la frappe de Siriex. Globalement, il devrait nous apporter beaucoup et parvenir à faire oublier Armand, s’il progresse encore par rapport à sa prestation de samedi. On attend toutefois de le voir évoluer dans une défense à 4 où son entente avec Capoue devrait se révéler très intéressante. (5.5)
Da Rocha : On sait qu’il a besoin d’enchaîner les matchs pour retrouver son niveau. Samedi soir, il a démontré qu’il était en net progrès et qu’il redevenait un vrai poison pour ses adversaires. Il a heureusement beaucoup pesé sur le jeu et fut précieux dans son rôle d’attaquant à droite. Il n’a malheureusement pas été très adroit, alors qu’il eut par trois fois l’occasion de marquer sur des frappes en bonne position. Défensivement, il fut à la peine. Dalmat a vite compris que Da Rocha taclait trop vite et après avoir perdu son premier duel, le néo-Toulousain a gagné tous les suivants en dépassant le Nantais sur la vitesse de son premier contact. Ce fut notamment le cas sur le deuxième but. (6)
Yapi : Il est clair que le FC Nantes a besoin d’un Yapi à ce niveau. Mais le jeune Ivoirien est aussi dépendant de l’ensemble du collectif nantais pour pouvoir s’exprimer. Or avec Savinaud et Toulalan derrière lui, la tâche s’est révélée plus facile. Il fut à l’origine de la plupart des occasions nantaises, grâce à sa bonne vision du jeu et à la qualité de ses passes. Il n’a pas hésité non plus à tenter sa chance et seul un grand Revault l’a empêché de marquer. Il a encore le tort de parfois vouloir en faire trop, ou de croire qu’un adversaire éliminé ne reviendra pas lui chiper le ballon. Il n’a pas non plus toujours fait le bon choix dans l’organisation du jeu, en oubliant souvent Viveros à gauche. (6.5)
Ahamada : Après une bonne première demi-heure, durant laquelle il fut précieux dans ses déplacements en soutien, il a commencé à manquer ses passes et quelques contrôles. Le public l’a alors pris en grippe et il eut du mal à retrouver toute sa sérénité. En seconde mi-temps, ce fut un peu mieux même s’il manqua encore quelques gestes assez faciles. Il ne se montre malheureusement pas assez attaquant, alors qu’avec Bagayoko, il aurait eu l’opportunité de trouver des positions de frappes. Tout son match n’est pas à jeter, d’autant qu’il s’est bien battu, mais on est en droit d’attendre beaucoup plus de lui. Loïc Amisse devra malgré tout décider si son joueur a vraiment les capacités pour s’imposer comme deuxième attaquant où s’il ne vaut pas mieux le replacer à droite dans un système à 4 milieux, afin de rendre justice à sa vitesse et sa qualité de dribble, dans une évolution similaire à celle de Da Rocha. (4)
Bagayoko : Nous avions dit qu’il n’était pas très en forme en début de saison, en nous appuyant sur sa prestation face à Liberec. Loïc Amisse a d’ailleurs attendu le match de Rennes pour le titulariser. Samedi soir, on a vu un excellent attaquant qui a tenu les 90 minutes à un rythme d’enfer. Il a par ailleurs marqué un vrai but d’avant centre, ce qui est de bon augure, car si on ne doutait pas de ses capacités à exister dans les duels, notamment aériens, ni de son exceptionnelle couverture de balle ou de sa rapidité, on n’était pas persuadé qu’il pouvait se muer en finisseur. On attendait le remplaçant de Vahirua, on pourrait bien avoir le remplaçant du Tahitien mais aussi de Moldovan, s’il continue à enchaîner ce genre de performance. Il fut donc à la fois buteur et passeur et aurait même pu ajouter une ou deux passes décisives à son compteur, si ses partenaires avaient été plus réalistes. C’est la grande révélation de la rencontre.
(7.5)
Pujol : Entré tardivement à la place de Ahamada, on a tout de suite vu la différence, car il a joué beaucoup plus haut et fut beaucoup plus présent physiquement. Il marqua un but refusé pour un hors-jeu de position de Bagayoko, mais fut surtout important pour fixer les défenseurs adverses. A domicile l’association Pujol-Bagayoko devrait faire des étincelles. On aimerait que le franc-comtois soit aussi à l’aise à l’extérieur et on ne s’explique pas pourquoi il fut si peu à son avantage à Rennes.
Capoue : Entré à la place de Viveros, il a bien occupé son flanc gauche mais manqua souvent de soutien. Si bien qu’il dû faire la différence tout seul, ce qui n’était pas une mince affaire face à Emana et Aubey. On attend de le voir titulaire à gauche avec Viveros derrière lui.
Loïc Amisse : Son organisation en 3-5-2 a tenu la route. Alors qu’on craignait qu’il veuille absolument faire de Savinaud son libero attitré, il avait déjà rassuré en le replaçant stoppeur droit à Rennes. Il a poussé le raisonnement face à Toulouse d’une part en confirmant Caceres au centre de la défense, d’autre part en redonnant à Savinaud son poste de prédilection. On peut regretter que le coach nantais n’ait pas utilisé cette solution plus tôt, notamment face à Bastia, où la titularisation de Paillères fut une grosse erreur. Dans le même ordre d’idée, on aurait préféré qu’il essaye la paire Ahamada-Bagayoko à Rennes en préférant garder Pujol à domicile, là où il déçoit rarement. Il aurait sans doute du procéder au remplacement d’Ahamada plus tôt dans la rencontre. On peut penser que la revue d’effectifs et de combinaison, touche à sa fin et que le FC Nantes démarre enfin sa saison dans le prolongement de ce match référence, en ce qui concerne l’engagement. Avec le retour de Fae, et cette mini-trêve qui profitera aux non-internationaux, le coach disposera sans doute d’un effectif quasiment au complet, pour trouver désormais les bonnes solutions.
Les Toulousains : L’effectif de cette année est beaucoup plus complet et de qualité que celui de la saison dernière. Avec Dalmat, Emana et Moreira, Toulouse devrait moins souffrir, malgré un banc encore un peu faible. Ils auraient aussi tout intérêt de profiter pleinement de leur réussite actuelle. Ils peuvent s’appuyer sur une bonne organisation et une capacité à sortir rapidement pour porter le danger devant. Dans ce match, Emana et Dalmat ont fait beaucoup souffrir les Nantais. Mais c’est surtout Revault qui s’est illustré. Sans lui, les Toulousains n’auraient sans doute pas ramené un point de La Beaujoire.
L’arbitrage : Pour son deuxième match en L1, M. Malige n’a pas commis de grosses fautes. Il aurait pu être un peu plus sévère en deux ou trois occasions. Le but est refusé à juste titre. On peut par contre se féliciter que le but de Savinaud n’ait pas été refusé pour un hors jeu de Bagayoko, car il fallait en l’occurrence bien juger au départ du tir de Yapi. C’était donc un arbitrage discret à bon escient.
© FCNantes.com (www.fcnantes.com/0405/ch04apNantToul.php)
| Frédéric Porcher le 29 août 2004 |
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