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nouvelles en provenance de La Jonelière, au travers
de flash éclair pouvant apparaître à n'importe
quelle heure de la journée !
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[Crise] - Une journée pour rien. |
le 31/12/04 |
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On a
peine à le croire mais il ne s'est rien passé
de vraiment notable ce jeudi à La Jonelière.
A part les deux entraînements? Les séances
ont été dirigées, comme ce n'était
pas forcément prévu, par Loïc Amisse
et David Marraud. On notera simplement que le coach
est passé deux fois dans le bureau de Jean-Luc
Gripond. D'abord le matin en compagnie de son agent,
Hervé Marchal. Ni l'un ni l'autre n'ont formulé
de commentaires. Ensuite en fin d'après-midi
en présence de Robert Budzynski.
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Finalement, c'est ce dernier qui a le plus parlé.
Mais sans livrer pour autant la moindre clef aux graves
questions qui se posent : « On doit
régler un certain nombre de problèmes,
on se consulte mais au-dessus de nous il y a une société
qui décide, a-t-il déclaré
». En clair : Jean-Luc Gripond ne peut pas se
mouiller seul. Mais à la Socpresse, justement,
on ne paraît pas pressé d'agir. Là-bas,
on ne sait pas trop comment fonctionne un club de
foot, peut-être ignore-t-on qu'il y a un match
de Coupe de France à préparer contre
Cournon puis une rencontre de championnat délicate
à Bastia.
Aux journalistes qui cherchaient à le contacter,
Serge Dassault a fait savoir qu'il ne sera pas joignable
au sujet du FC Nantes avant lundi. Bonjour le capitaine
d'industrie ! S'il y avait un char à vendre,
il réagirait probablement plus vite ! Voilà
qui laisse en tout cas penser qu'aucune décision
ne sera prise avant mardi.
Loïc Amisse occupera de nouveau son poste vendredi
matin pour le dernier entraînement de l'année.
Et c'est apparemment toujours lui qui, après
deux jours de repos, accompagnera l'équipe
au stage aux Sables d'Olonne qui débutera lundi.
Les témoins racontent d'ailleurs qu'à
la sortie de sa deuxième entrevue avec son
Président, il conservait le sourire. Reste
à savoir si le délai que Jean-Luc Gripond
s'accorde signifie qu'il est pour le statu-quo ou
s'il cherche à contacter un entraîneur
à l'extérieur du club. Cette deuxième
hypothèse risquerait de s'avérer catastrophique
tant les entraîneurs sur le marché ne
possèdent que des compétences limitées
et souvent éloignées des concepts de
base du football à la nantaise. S'il a en réserve
l'équivalent d'Angel Marcos, il peut le garder...
B.V.
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[Crise] - Ziani taille petit. |
le 31/12/04 |
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Les déboires
financiers du Servette de Genève poussent d’anciens
canaris à occuper le terrain. En d’autres
termes, Karembeu, Moldovan et Ziani cherchent les derniers
gros sous par le biais d’un nouveau dernier employeur.
Naturellement, bien qu’ils s’en défendent,
ils ont penser à Nantes comme première
escale. Il est vrai qu’un club en lutte pour le
maintien n’attire pas spécialement les
talents ambitieux.
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On se rassure : Christian Karembeu a déjà
annoncé, en tant que capitaine du Servette,
vouloir honorer son contrat jusqu’à son
terme. De son coté Viorel Moldovan ne laisse
pas insensible le Stade Malherbe de Caen, comme on
les comprend. Moins heureux, Stéphane Ziani
avoue s’inquiéter pour l’avenir
de ses émoluments genevois. Le petit meneur
de jeu a bien tenté le coup du retour de l’enfant
prodigue, mais on imagine bien que lorsqu’il
a visité jeudi matin le bureau de Jean-Luc
Gripond, qui a d’autres chats à fouetter,
il a été gentiment éconduit en
terrain neutre. Alors il maudit Landreau de ne pas
lui avoir laisser le loisir de voir son « bon
» président tranquillement et il le fait
savoir bien maladroitement, alors qu’on ne lui
a rien demandé. Disons que si on voulait un
avis sur la question, on se tournerait plus volontiers
vers Raynald Denoueix ou Coco Suaudeau…
Ainsi, alors qu’il s’était déjà
rallié à la cause de Jean-Luc Gripond
contre les inconvenants débordements de son
ex-capitaine, Stéphane Ziani occupe le terrain
et taille Landreau sur les ondes. Devant les caméras
de Nantes 7 d’abord, puis au micro d’Europe
1. Au « Journal des Canaris » qui a au
moins le mérite de couvrir les évènements
contrairement à d’autres organes moins
officieusement officiels, il déclare ainsi
: « Je ne suis pas du genre moi à balancer
des choses comme ça. Je suis plutôt du
genre à laver mon linge sale en famille comme
on dit et donc un peu à l'opposée de
Mickaël. ». Le journaliste lui demande
alors si c’est une erreur de la part du gardien
du FCNA. Stéphane Ziani croit bon d’en
rajouter une couche : « Chacun est libre de
faire ce qu'il veut, en tout cas moi je trouve que
c'est déplacé de faire ça, surtout
de salir comme ça les gens dans les journaux.
Je ne vois pas quel intérêt, si ce n'est
qu'on a des intérêts derrière.
Mais si c'est pour régler les problèmes
je ne pense pas que ce soit la meilleure solution...
»
En quelque sorte, Stéphane Ziani se contredit
et choisit de laver un linge sale trop grand pour
lui, hors d’une famille à laquelle il
n’appartient plus vraiment. Le plus inquiétant
malgré tout, c’est qu’Hervé
Marchal a précisé que si le Servette
continuait de ne plus payer l'un de ses « grognards
», on se retrouverait avec un encombrant et
onéreux Ziani sur les bras (*), lui qui avait
déjà fait à Nantes sa saison
de trop.
(*) les contrats de Landreau et Ziani courent jusqu’au
mois de juin 2006. Ziani est prêté pour
une saison au Servette de Genève.
F.P.
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[Transferts] - Ziani : "Pas question de mon retour" |
le 30/12/04 |
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Stéphane
Ziani a été reçu par Jean-Luc Gripond.
Il assure toutefois que cette entrevue ne signifie absolument
pas qu'il va revenir au FC Nantes. « Il n'a même
pas été question de mon retour, assure-t-il.
Seulement, il se trouve que j'appartiens au FCNA pour
encore un an et demi, je suis seulement prêté
au Servette de Genève et comme ce dernier ne
me paie plus, je voulais obtenir des éclaircissements.
Est-ce le FC Nantes qui va assurer mon salaire ? ».
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Ziani a souligné que l'entrevue s'est déroulée
en l'absence de son agent Hervé Marchal. La
précision n'est pas anodine. Hervé Marchal
est en effet également l'imprésario
de Loïc Amisse et, en coulisses, il se murmurait
qu'un retour de Ziani pouvait être envisagé
pour diminuer l'influence de Mickaël Landreau
au sein des joueurs. Il faut savoir qu'entre Ziani
et le capitaine des Canaris les relations ne s'inscrivent
pas au beau fixe et une interview accordée
par le joueur du Servette sur les ondes de «
RMC Infos » a paru pour le moins malencontreuse.
Il y a affirmé : «Gripond est un bon
président et je ne comprends pas l'hostilité
du public à son égard ».
Hervé Marchal a nuancé les propos de
son joueur : « Le voeu de Stéphane Ziani
est de terminer son contrat au Servette mais si le
retard de salaires persiste, le 10 janvier, Nantes
sera obligé de reprendre Stéphane Ziani»,
avance-t-il.
Voilà qui paraît ambigu puisque le club
suisse, qui appartient à Marc Roger, un imprésario
de joueurs de luxe, n'a visiblement guère de
trésorerie devant lui. Tout dépend aussi
de la façon dont a été paraphé
le contrat. Et si un autre prêt, voire un transfert,
ne peuvent être envisagés. « Stéphane
Ziani préfère prévenir que guérir,
c'est pourquoi il a voulu rencontrer Jean-Luc Gripond,
poursuit Hervé Marchal. Cette entrevue n'a
rien à voir avec l'affaire qui agite tant le
FC Nantes en ce moment.»
Restons-en donc à la déclaration de
Ziani : « Il n'est pas question de mon retour
! ».
Pour l'instant...
B.V.
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[Presse] - Montaignac, canari de coeur. |
le 30/12/04 |
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Aujourd’hui,
le journal « L’Equipe » perd sa meilleure
plume : Christian Montaignac, 61 ans, prend sa retraite.
Il tire sa révérence en répondant
à une interview du dernier journaliste entré
à la rédaction, le petit fils de Tony
Arbona, lui-même ancien reporter dans ce quotidien
de sport (puis à Foot 2) |
Christian Montaignac possède un style tout
en déliés et en subtilités, basé
sur l’offensive, les esquives, l’impertinence.
Il joue avec les mots comme les footballeurs du grand
Nantes autrefois avec le ballon et il est logique
qu’il ait souvent rédigé des chroniques
très brillantes sur le FC Nantes. Le talent
reconnaît le talent, il va vers lui. Il avait
défendu Justo Fontaine et Jean-Marc Guillou,
il effectua l’une des plus justes interviewes
jamais publiées sur Jean-Claude Suaudeau, qu’il
dépeignait encore, dans sa chronique de lundi,
comme « un technicien aussi austère que
Jacquet, mais d’une autre lumière ».
Il y a trois ans, lors du limogeage de Raynald Denoueix,
Montaignac avait été l’un des
trois ou quatre journalistes, il n’y en eut
guère plus, qui avaient eu le courage de fustiger
Gripond et d’annoncer que ce n’était
pas seulement un entraîneur que l’on licenciait
mais une âme, celle d’un club pas comme
les autres, que l’on brisait.
Montaignac, natif de Montpellier, un endroit où
les crampons volaient pas au début des années
1950 (Ah ! Benezech), celles de sa jeunesse, n’aimait
pas Nantes pour Nantes : il appréciait son
football, celui d’hier, celui qui laissait la
part belle aux artistes, aux esthètes, à
l’esprit collectif. Il ne bêlait pas avec
les moutons, il savait être original, quitte
à déranger pour mieux séduire.
Comme le FC Nantes d’avant la Socpresse, laquelle
édite des journaux où il n’aurait
probablement pas eu sa place.
B.V
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[Transferts] - Karembeu fait des découvertes. |
le 28/12/04 |
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On ne
demande certes pas aux footballeurs d’être
des génies, même si certains, rares aujourd’hui
au FC Nantes, le deviennent quand le ballon passe entre
leurs pieds. Il est toutefois permis d’espérer
d’eux qu’ils ne prennent pas les autres
pour des idiots. Les autres, c’est à dire
notamment le public qui, quoi qu’ils en pensent
parfois, les fait vivre. |
A ce qu’on sache, non seulement il va au stade
et paie sa place mais il regarde aussi la télé
et contribue donc, en gonflant les audiences, à
augmenter les droits versés par les diffuseurs.
Il y a longtemps déjà que Christian
Karembeu, que nous avons tant admiré au temps
où il enflammait la Beaujoire, est passé
maître dans l’art de se moquer du monde
et à ce propos l’interview qu’il
a donnée au quotidien «L’Equipe
» constitue un modèle du genre.
Quand le journaliste lui demande ses projets immédiats,
à commencer par son éventuel départ
du Servette, Karembeu répond ainsi : «
Je suis à 100 pour cent au Servette. Je
suis capitaine et je ne me vois pas quitter l’équipe
alors que les choses ne vont pas bien sur le plan
financier. Maintenant, si le club ne pouvait pas continuer,
la situation serait évidemment différente.
Mais pour l’heure un départ n’est
pas d’actualité ».
Si on a bien compris, mais on n’en pas sûr
: Karembeu se trouve bien au Servette et ce n’est
pas l’argent le moteur de sa vie. Mais enfin,
n’est-ce pas, si on ne le paie plus, il ira
voir ailleurs… Il est difficile d’être
moins clair. Mais Karembeu, au fond, ne l’a
jamais été et, sous couvert de grands
sentiments, il a sans cesse agi essentiellement par
intérêt.
Quand il a quitté Nantes, il n’a pas
dit « je pars pour l’argent », ce
qui était son droit, mais : « La
Sampdoria est le club de mon cœur, il incarne
la paix, c’est une grande équipe, ambitieuse
et qui joue devant un nombreux public ».
On rappellera simplement que la Samp a une moyenne
d’affluence équivalente à celle
du FCN et qu’elle n’a pas tardé
à descendre en 2è division. Et que Karembeu
a entamé avec ses dirigeants une gué-guerre
qui a tourné au bras de fer. Lequel l’a
conduit vers un autre « club de son cœur
» : le Real Madrid. Où il a fini par
devenir le meilleur homme de ménage, le joueur
qui astiquait le plus consciencieusement le banc de
touche. Puis un troisième : Middlesbrough dont
tout le monde connaît le doux climat et le football
subtil, intelligent et enchanteur. Puis un quatrième
: Olympiakos qui comme chacun sait est hautement compétitif
au niveau européen. Puis un cinquième
: Le Servette de Genève. Ah ! La Suisse, sa
neutralité, sa propreté, ses banques,
il est heureux là-bas notre cher Christian.
Du moins tant que le salaire tombe !
D’ailleurs, voyez-vous ça, il y fait
de grandes découvertes en Suisse. C’est
presque inimaginable. Il s’est par exemple aperçu,
c’est ce qu’il nous révèle
dans l’interview publiée par «
L’Equipe », qu’il existe trois régions
très différentes. La Suisse allemande.
La Suisse italienne. La Suisse française. Et
même, tenez-vous bien, qu’on y parle trois
langues différentes. Putain, quelles révélations
sensationnelles ! On se demande même si les
Suisses ne vont pas lui dire merci pour une telle
leçon de géo-politique.
Au fond, on ne peut que souhaiter le retour de Karembeu
à Nantes. Sur le terrain, il n’apportera
peut-être pas grand’chose mais quand il
se transformera en professeur et nous assénera
doctement que la Loire-Atlantique est un département
varié, avec des vignobles, des plages en bord
de mer, de l’agriculture du côté
de Châteaubriant et même des chantiers
navals du côté de Saint-Nazaire, avouez
que cela aura de la gueule !
B.V
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[Transferts] - Le Bras de fer de Mickaël Landreau |
le 22/12/04 |
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Le manager du capitaine nantais est en plein
tractation actuellement pour obtenir une prolongation de son
contrat qui court jusqu'en juin 2006. Fait assez rare pour
être souligné, le gardien international propose
une diminution de salaire, mais souhaite en retour obtenir
une prolongation de deux ans et surtout une révision
de sa clause libératoire (ramenée de 6 à
2 millions d'euros), qui ne correspond plus à l'évolution
du marché et qui, surtout, ne lui permet pas de trouver
un club.
On sait que Mickaël
Landreau entretient de rapports exécrables avec Jean-Luc
Gripond. Le Président avait d'ailleurs refusé
une première offre durant le mois d'octobre. Celle-ci
comprenait une prolongation de 5 ans (jusqu'en 2011, le joueur
aurait alors 32 ans), une promesse en fin de contrat d'être
intégré au sein du staff du club, une baisse
de salaire et une baisse du montant de la clause libératoire.
Ce dernier point parait logique, même s'il est un peu
en contradiction avec le souhait d'intégrer le staff
du club (le poste de manager général est cité).
Ainsi, le joueur montre à la fois son attachement au
club (on n'en a jamais douté) mais se ménage
une porte de sortie au cas où la situation s'enliserait
(avec notamment le maintien de Jean-Luc Gripond à la
présidence ou une situation sportive catastrophique).
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[Coupe de la Ligue] - Le groupe nantais |
le 21/12/04 |
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En raison des incertitudes qui régnaient
mardi sur l'état de santé de Nicolas Savinaud
et Mamadou Bagayoko, Loïc Amisse a emmené
ce matin à Auxerre, un groupe de 18 joueurs pour préparer
les 8èmes de finale de la coupe de la Ligue.
Les joueurs retenus sont
:
Landreau, Thébaux - Savinaud,
Leray, Cetto, Guillon, Stinat, Viveros - Faé, Toulalan,
Hadjadj, Dimitrijevic, Capoue, Ahamada - Bagayoko, N'Zigou,
Keserü, Bratu.
Leray
et Keserü pourraient rester dans les
tribunes si les deux joueurs douteux devaient finalement tenir
leur place.
Par rapport au groupe
retenu contre Sochaux, on note principalement la regrettable
mise à l'écart de Gilles Yapi.
L'Ivoirien a beau être dans une mauvaise passe actuellement,
notamment depuis les évènements inquiétants
qui ont lieu dans son pays d'origine, il reste l'un des rares
joueurs talentueux de l'effectif. Même diminué,
il tente toujours de faire jouer ses partenaires. Mais "jouer"
n'est plus le maître mot à Nantes actuellement.
Il faut se faire une raison.
Claudiu Keserü
revient aussi dans le groupe, après avoir joué
samedi contre Vannes. On note aussi la mise à l'écart
durable d'Olivier Quint qui n'est pas revenu
dans l'effectif depuis sa blessure. Vivra-t-on un nouvel épisode
Quint durant le mercato ?
Les Auxerrois qui bénéficient
d'une journée de récupération supplémentaire
(ils ont joué samedi) seront malgré tout très
diminués. Kalou, l'homme en forme,
est suspendu. Lachuer, Mathis,
Radet, Kaboul et Gonzales
sont blessés. Guy Roux a sciemment entretenu le doute
sur les participations de Benjani et Akale.
Ainsi trois jeunes joueurs se sont entraînés
avec les pros (Coulibaly, Ciani et Lejeune). Il semble pourtant
que les deux attaquants débuteront la partie.
La formation bourguignonne
pourrait être la suivante :
Cool - Sagna, Bolf, Mignot, Grichting
- Violeau, Cheyrou - Vandenbosche, Tainio, Akalé -
Benjani.
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