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Tous les jours, FCNANTES.com vous informe des toutes dernières
nouvelles en provenance de La Jonelière, au travers
de flash éclair pouvant apparaître à n'importe
quelle heure de la journée !
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[Crise] - Gripond se fixe sa propre période probatoire. |
le 08/01/05 |
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Vendredi
le FC Nantes fêtaient la galette des rois. Pour
l’occasion, faut-il y voir un symbole, la dominante
sportive a pris la parole de Serge Le Dizet qui en a
profité pour présenter son projet au personnel.
On se souvient que seulement 5 joueurs avaient assisté
à une chiche fête de Noël dans une
ambiance plombée. Entre ces deux réunions
de « famille », le Président Jean-Luc
Gripond est intervenu longuement devant l’ensemble
du club pour la cérémonie des vœux.
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Entre temps, il avait pu éplucher les anonymes
billets de doléances placés dans une
urne, ultime recours lorsque personne n’ose
se parler en face et paroxysme d’une communication
en berne. Durant deux heures et demie, Jean-Luc Gripond
a parfois fait son mea culpa en indiquant qu’il
aurait du se trouver plus tôt à l’écoute
de son capitaine Mickaël Landreau et qu’il
ne s’est pas toujours montré suffisamment
accessible. Il s’est aussi expliqué sur
certains choix (collaborateurs, initiatives extra-sportives).
Le président « confirmé »
du FC Nantes a donc souhaité présenter
un nouveau visage, ce qui tend à prouver qu’une
nouvelle fois Mickaël Landreau avait vu juste
et que certaines de ses paroles parues dans France
Football se faisaient bel et bien l’écho
de l’ensemble des composantes du club. On commence
à mieux comprendre aussi pourquoi le gardien
international se verrait volontiers manager général
du club dans le futur.
Jean-Luc Gripond a enfin déclaré vouloir
insister pour que l’actionnaire communique en
interne sur ses intentions futures, ce qui englobe
une vente éventuelle et, à défaut,
son projet, les moyens pour le mener à bien
et avec qui, puisque l’actuel Président
a laissé entendre qu’il pourrait se retirer
à la mi-février. Une sorte de période
probatoire auto-proclamée dont la date butoir
laisse perplexe.
F.P. (à la lecture de l’article du jour
de Pierre-Yves Ansquer, Ouest France.)
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[Coupe de France] - L'équipe au coup d'envoi. |
le 07/01/05 |
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Serge
Le Dizet a précisé que du fait
des blessures et des suspendus, ce première visage
du FC Nantes sous son ère, subirait quelques
retouches à Bastia. Il n'a pas fait mystère
du onze aligné en début de rencontre,
puisque ce sera celui qui a disputé une petite
rencontre de fin de préparation aujourd'hui.
A noter que Guillaume Rippert avait
rejoint pour l'occasion, le groupe pro puisque, contrairement
à ce qui était annoncé dans un
précédent flash, Denis Stinat
est absent car il souffre d'une gastro. |
L'équipe de départ :
Landreau (cap) - Leray, Delhommeau,
Guillon, Viveros - Toulalan, Savinaud, Da Rocha, Quint
- Bagayoko, Diallo.
Le petit jeu consisterait à deviner
quelle équipe de départ aurait été
alignée par Loïc Amisse sachant que seuls
Paillères et Hadjadj
étaient susceptibles de faire parti du groupe
de 16. Il n'est pas certain qu'il y aurait eu beaucoup
de différences, tant la marge de manoeuvre
est ténue. Pour mémoire, il y a deux
suspendus et 9 blessés, malades ou convalescents.
En tout cas voici l'équipe qui aurait eu la
préférence de FCNantes.com :
Landreau (cap) - Savinaud, Cetto,
Delhommeau, Viveros - Toulalan, Dimitrijevic, Da Rocha,
Quint - Bagayoko, Diallo.
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[Coupe de France] - le groupe Nantais |
le 07/01/05 |
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Serge
Le Dizet a communiqué son premier groupe de 16
joueurs à l'issue de l'entraînement de
l'après-midi. En attaque, le coach aura le choix
entre 2 Maliens et de 2 Roumains. Les Africains semblent
tenir la corde...
On note les retours attendus de Da Rocha et Delhommeau.
En raison des nombreuses blessures, et des suspensions
de Gilles Yapi et Emerse Faé, Serge Le Dizet
n'a pas eu à effectuer de choix douloureux. Seuls
Fodil Hadjadj et Denis Stinat ne sont pas retenus. |
Le groupe :
Landreau, Thébaux - Leray,
Cetto, Delhommeau, Guillon, Viveros - Savinaud, Toulalan,
Da Rocha, Dimitrijevic, Quint - Bagayoko, Diallo,
Keserü, Bratu.
Serge Le DIzet qui a indiqué qu'il était
favorable au 4-4-2 mais que la chose était
impossible sans latéral droit, devrait tout
de même revenir à une défense
à 4 avec soit Leray, soit Savinaud à
droite.
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[Coupe de France] - Cournon s'entraîne sur synthétique |
le 07/01/05 |
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A Cournon,
on en est à 3.500 billets vendus pour le match
contre Nantes.
Patrick Volkaert, l’entraîneur, avait déclaré,
juste après le tirage au sort :« c’est
un cadeau de Noël ». Il s’applique
maintenant à préparer ses joueurs avec
soin certes, mais en cherchant à éviter
le stress : « Je ne sens pas vraiment monter
ce dernier, assure-t-il. Depuis que le tirage au sort
a été effectué, les joueurs ont
eu le temps de le digérer. Cela dit, il est probable
qu’à partir de samedi matin et au fur et
à mesure que le coup d’envoi approchera
la pression ira en s’amplifiant » |
Volkaert estime que la crise nantaise n’augmente
pas les chances de Cournon, au contraire :
« Les Nantais voudront montrer qu’ils
ont eu raison de se séparer de leur ancien
entraîneur. Ils vont aussi s’efforcer
de présenter leurs meilleures facettes aux
yeux du nouveau. Certains ne sont pas sûrs de
rester titulaires, ils se défonceront pour
conserver leur place. Et ceux que Le Dizet lancera
éventuellement dans le bain feront tout pour
lui prouver qu’il a eu raison. La crise de Nantes
amenuise vraiment nos chances. »
Le coach auvergnat dit encore :
« 8-0, c’est par ce score que Nantes devrait
nous battre. Du moins si la logique était respectée.
Cela peut arriver. Mais on fera évidemment
tout pour qu’il en aille différemment.
La logique, on a déjà prouvé
qu’on peut la bousculer. Je sens d’ailleurs
que les gars sont dans le même état d’esprit
qu’avant le match contre Pau, un club de National
que nous avons éliminé 1-0. Il ont vécu
alors un grand bonheur. Ils peuvent en vivre un plus
grand encore. »
Cournon s’est entraîné à
trois reprises cette semaine. Une fois lundi dans
des conditions habituelles. Les deux autres séances,
mercredi et jeudi, se sont déroulées
dans un gymnase, sur du gazon synthétique.
« C’est pour nous habituer au jeu rapide
des Nantais, a indiqué Volkaert. Le plus gros
risque pour nous c’est de nous faire prendre
de vitesse, nous avons donc voulu nous rôder
dans des conditions où le jeu va effectivement
plus vite qu’à l’ordinaire. »
Il n’y a donc pas d’entraînement
au menu des Auvergnats vendredi. Ils se rendront toutefois
au stade Gabriel-Montpied de Clermont-Ferrand afin
d’y effectuer des repérages et de tester
la pelouse. Enfin, Volkaert a retenu un groupe de
16 joueurs, le même que le soir du match contre
Pau :
Bardet (gardien titulaire), Quinsat (gardien
remplaçant), Degouzal, Carte, Vialatte, Sienkiewicz,
Zoubir, Alcacer, Salagnac, Chevaleyrias, Mallet, Boutafenouchet,
Vial (c’est le buteur de l’équipe,
il est en tête du classement de DH de la Ligue
d’Auvergne), Lucarelli, Charrier, Rochette.
Lire
l'niterview de Patrick Volkaert >>>
B.V.
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[Crise] - Amisse / Budzynski, je t’aime moi non plus |
le 06/01/05 |
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On sait
que Loïc Amisse s’en est pris vigoureusement
à Robert Budzynski mercredi. « Il va
où souffle le vent, c’est une anguille
qui montre une nouvelle fois toute sa palette, a-t-il
affirmé. Ça ne date pas d’hier et
on comprend pourquoi il est dans le circuit depuis 40
ans (NDLR : Budzynski est devenu directeur sportif
du FCN en 1970). On peut se poser des questions,
moi je ne m’en pose plus beaucoup : j’observe
le déroulement des faits et je vois bien qu’il
n’est pas blanc comme neige. Il approche de la
retraite ; le football a évolué, lui n’a
pas suivi. » |
Robert Budzynski a répondu par le biais d’un
communiqué : « Je peux comprendre
ses propos, je pense que ce sont ceux d’un homme
déçu, touché. Sa réaction
est émotionnelle parce qu’il s’agit
d’un échec. Il est difficile pour lui
de garder sérénité et lucidité.
Cependant, on ne peut discuter les faits, les résultats
et les conséquences. Ma seule priorité
aujourd’hui est de ramener le calme autour du
club et de l’équipe pro, tant en interne
qu’en externe ».
Bon, cette querelle ne fait guère avancer la
machine, elle procure une seule certitude : si Amisse
se retrouve un jour entraîneur d’un autre
club il ne prendra certainement pas Budzynski pour
s’occuper du recrutement.
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[Crise] - Corporatisme. |
le 04/01/05 |
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Le syndicat
des entraîneurs dont le président est le
Lensois Joël Muller a pondu un communiqué
où il regrette le licenciement de Loïc Amisse.
« Sans s'immiscer dans les rapports
internes du club, il est aisé de constater que
la fronde des joueurs à l'égard de leur
entraîneur a suffi pour que les instances dirigeantes
du club, subissant cette pression inadmissible des joueurs,
répondent à la demande de ces derniers
», écrit le syndicat. |
Il ajoute : « L'UNECATEF conteste
d'autant plus cette mise à l'écart et
sa méthode, que la compétence de Loïc
Amisse a été unanimement reconnue dans
les fonctions d'entraîneur qu'il a occupées
depuis de nombreuses années au FCNA
».
On se permettra une question : quand il y a d'un côté
une vingtaine de joueurs et de l'autre un entraîneur,
que faut-il faire ? On se permettra de préciser
aussi qu'Amisse a entraîné les pros de
Nantes durant un an et demi. Et pas « de nombreuses
années ». Cela dit sans mettre en cause
sa compétence.
Enfin, quand un entraîneur s'en va un autre
arrive. Le syndicat des entraîneurs va-t-il
faire demain un communiqué pour annoncer qu'il
est heureux du sort de Serge Le Dizet ? Ce serait
pourtant logique. Les entraîneurs ont un métier
en or, ils perçoivent des salaires royaux (mais
ils les méritent) et ils touchent souvent le
jackpot (avec leurs indemnités) quand ils sont
licenciés. Alors, de grâce qu'ils n'en
rajoutent pas !
De son coté, le syndicat des joueurs (UNFP)
a précisé par l'intermédiaire
de son président, Philippe Piat, qu'il serait
"très vigilant quant aux qui
pourraient être prises à l’encontre
de celui qui, vu ce qui se passe, a eu le courage
de révéler la vérité dans
les intérêts de son club
»,
B.V.
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[Crise] - Gripond : le roi est nu |
le 01/01/05 |
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Ainsi
donc ils sont sourds ! Le message des joueurs était
clair : ils ne veulent plus de Gripond ni d’Amisse.
Mickaël Landreau est même allé plus
loin : c’est le club qui ne veut plus d’eux.
Mais Gripond et Amisse sont sourds. Le premier continue
de trôner derrière son bureau, comme si
rien ne s’était passé, s’efforçant
de diviser encore plus pour tenter de s’accrocher
à une dernière parcelle d’un pouvoir
qui lui glisse entre les mains.
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Ah ! s’il pouvait embaucher Ziani et quelques
autres pseudo-leaders aux talents fanés, susceptibles
d’apporter un soupçon de contradiction
à un capitaine dont le charisme le dépasse
autant qu’il lui fait de l’ombre. Le second
reste aux ordres. Alors il ne dit rien et il continue
non plus à diriger mais à assister à
des séances d’entraînement qui
tournent au gag.
L’entraîneur n’entraîne plus.
Le président ne préside plus. Mais ils
font semblant et peut-être même que tous
deux y croient encore, qu’ils se disent que
le temps qui passe joue en leur faveur et va leur
permettre, qui sait, de rattraper la situation. Avec
eux le surréalisme est de mise, ils l’avaient
prouvé au soir du désastreux Nantes
– Nice en entonnant un refrain qui leur sert
de philosophie : « On coule, tout va bien ».
Mais qu’est-ce qu’ils veulent, qu’est-ce
qu’ils cherchent encore, à part le pouvoir,
la gloire et leurs indemnités ?
Le roi Gripond est nu. Il est contesté par
tout le stade chaque soir de match. Il envoie ses
stadiers contrôler et arracher les banderoles
qui s’en prennent à Dassault, Dieu le
père. Il expédie les CRS afin que le
son de la révolte ne rebondisse pas jusqu’aux
salons feutrés où il fait servir le
champagne et les petits fours à son dernier
carré de courtisans.
Monarque décadent d’un club qui avait
érigé la qualité du jeu en oriflamme,
l’imagination en philosophie et les relations
humaines en richesse, Gripond incarne le contraire
de toutes ces valeurs. Cible du peuple, il est devenu
aussi celle des joueurs. Celle également des
techniciens, exceptés les deux ou trois qui
lui doivent leur place. Tout le monde le rejette.
Et pourtant, il reste, s’agrippant à
son poste comme un chien à son os.
Jusqu’à quand cette situation peut-elle
perdurer ? Personne ne bouge. Ni l’actionnaire
qui a déjà engrangé beaucoup
d’argent. Ni les collectivités qui subventionnent.
Ni la municipalité qui laisse se ternir le
blason d’un club qu’elle a naguère
bradé et par contre-coup d’une ville
dont elle devrait défendre l’image.
Qu’attendent-ils ? Les joueurs devront-ils
aller plus loin encore ? S’entraîner et
jouer seuls puisque nul ne semble comprendre leur
message ? Les rares fois où pareil phénomène
s’est produit dans un club, celui-ci a été
sauvé. Alors…
B.V.
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