« Tonitruant départ des canaris en Ligue 2 face à Reims: 5-0! Nous sommes malheureusement une petite centaine de supporters, certains ayant fait 2 heures de voiture, à avoir échappé à ce petit bonheur... En effet, arrivés au stade 30 minutes avant le coup d'envoi (20h30) mais sans billets, nous avons pu constater une queue de 2 à 3000 personnes au moins pour accéder au précieux sésame, dispensé par simplement trois ou quatre caisses... A un tarif pourtant majoré de 3 euros par billet qui offre largement les moyens de recruter trois ou quatre caissiers de plus pour la soirée... Après une heure d'attente, nous avons droit à la cerise sur le gâteau... Hé oui! le match est commencé depuis 30 minutes, le FCNA mène déjà 2 à 0 et il n'y a plus de places disponibles en tribune Erdre ou Loire à 10 euros… C'est alors que la direction du club, qui a sans doute fait HEC, pense à un geste commercial des plus généreux et ouvre enfin une tribune fermée, on se demande pourquoi, pour proposer aux candidats spectateurs frustrés par sa seule faute de venir la garnir au tarif modique, mesdames, messieurs, de 15€ !... Nous sommes estomaqués par tant de cynisme et un bon nombre à refuser de cautionner une telle pratique! Nous retournons alors à nos voitures avec cette idée que l'équipe dirigeante actuelle nous aura prouvé jusqu'au bout son incompétence, et que si les joueurs semblent démontrer sur le terrain que leur place n'est pas en ligue 2 mais bien en ligue 1, l'équipe de direction actuelle aurait peut-être juste le niveau national et encore, saurait-elle gérer correctement un afflux soudain de 800 spectateurs attirés par l'ambiance doucerette d'un stade de football un soir d'été ?... »
Lionel MARTINI, Nantes .
PS : Texte écrit à la demande des stadiers eux mêmes qui ont dû affronter bien injustement le courroux de quelques uns... Et en hommage au courage de ce jeune homme en costume noir qui, bien qu'encombré d'explications fumeuses, a eu le courage de venir rencontrer la foule de mécontents sans pouvoir visiblement pour autant nous faire échapper au cynisme et à la pleutrerie de sa direction courageusement absente... sinon cet autre officiel plus âgé qui s'est empressé de faire rentrer au plus vite par une issue improvisée ceux qui avaient les moyens de consacrer 23 € pour une entrée en tribune présidentielle... Sans doute un autre enseignement de HEC, dans ce type de situation : séparer le bon grain de l'ivraie...