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Nantes et Yapi : entre effet d'annonce et réalité...

(Interview, 1ère partie, le 19 novembre 2005)

Yapi prêt à rebondir à... Nantes !
 

De par son éducation, Gilles Yapi parle peu. Titulaire à une seule reprise depuis la fin du mois d'août, il a pourtant décidé de rompre le silence et notamment d'exprimer ses doutes quant à la volonté des dirigeants nantais de le garder et de lui donner enfin à nouveau l'occasion de montrer qu'il peut encore apporter beaucoup au FC Nantes. Dans la première partie de cette interview, l'international ivoirien, nous raconte ses débuts à l'ASEC d'Abidjan dirigée par Jean-Marc Guillou, son arrivée à Beveren puis son transfert à Nantes. Il en profite pour tordre le cou à certains malentendus à l'évocation de son rêve d'Arsenal, de son poste de prédilection, ou encore des bruits de départs qu'il n'a jamais suscités. (F.P.)

(© 2005) (http://www.fcnantais.com/articles/051118Yapi.php)


En accord avec Gilles Yapi du fait des derniers rebondissements concernant les bruits de transferts à son sujet, nous avons décidé de ne pas publier la deuxième partie de cette interview réalisée le 10 novembre et publiée le 19. Nous avons par ailleurs prévu de nous revoir plus tard, pour réaliser éventuellement une nouvelle interview. (F.P., le 25 novembre 2005). La suite de l'interview "oubliée" est finalement parue le 8 mai 2008 >>>


Interview de Gilles Yapi - 1ère partie


Bonjour Gilles, pour commencer peux-tu nous rappeler comment tu en es arrivé à vouloir devenir footballeur professionnel ? Qui était le jeune Gilles Yapi ?
Je suis né dans une famille modeste. Mes parents se sont rapidement séparés car ils ne s'entendaient pas. J'assistais aux disputes. Il y avait lutte entre eux deux pour avoir ma garde J'ai d'abord habité avec mon père, puis avec ma mère. C'était un déchirement à chaque fois de quitter l'un pour l'autre. Tout ça m'a fait rapidement prendre conscience de la vie. J'ai voulu m'en sortir très vite. Je n'étais pas très brillant à l'école et tout le monde me disait que j'étais bon au foot et pour moi il n'y avait que ça : le foot. C'était avant tout un amusement, puis j'ai voulu arrêté mes études vers 11, 12 ans, pour ne jouer qu'au football. Mon père n'a pas voulu. Il voulait que j'ai d'abord une situation. Je lui en voulais mais j'étais trop jeune pour comprendre qu'il avait raison. Je continuais à faire des tournois à gauche et à droite, avec les équipes de quartiers. Puis il y a eu un tournoi organisé par l'Académie dirigée par Jean-Marc Guillou ( ex-international du SCO d'Angers et de l'OGC Nice et adepte du « beau jeu » ). Le but de ce tournoi était de suivre des joueurs et d'en recruter certains. Je jouais dans l'équipe de Zokora ( actuel international ivoirien, milieu de terrain de l'AS Saint-Etienne ) et d'autres futurs « académiciens ».
Equipe de l'Asec Abidjan  
Nous avons fait un bon tournoi et j'ai été recruté à 12 ans. Inutile de vous décrire ma joie quand j'ai appris la bonne nouvelle. A l'époque les gens ne savaient pas encore trop ce que représentait l'Académie, mais nous les jeunes on le savait, on suivait ça. Jean-Marc a vu mon père et comme il a parlé des études menées conjointement avec la formation, mon père a accepté que je rejoigne l'ASEC Mimosas.

Les jeunes joueurs recrutés ont vécu tous ensemble pendant 6-7 ans à l'internat. Nous travaillions très dur. J'avais tellement envie de réussir dans le foot que je bossais comme un fou. Je me souviens qu'avec Kolo Touré (Arsenal), Zokora et Dindane (Lens), nous nous levions très tôt, vers 5 heures du matin, pendant que nos amis dormaient, et nous allions courir. Nous étions frêles et nous savions déjà qu'il nous fallait nous endurcir physiquement. L'encadrement nous montrait en exemple. Nous savions ce que nous voulions. J'ai eu la chance d'être un des tous premiers à émerger et à jouer dans l'équipe pro de l'ASEC. Puis, j'ai eu la chance de faire partie des premiers joueurs que Jean-Marc a emmené avec lui à Beveren au moment du partenariat entre l'ASEC et le club belge. (Lire > Beveren, un petit coin de Côte d'Ivoire en Belgique -rfi- ou > Article du Monde paru sur Olweb)

Yapi capitaine de Beveren
En Belgique, les deux premières saisons ont été difficiles, car nous n'étions quand même pas très costauds. Nous débarquions dans un pays inconnu dont nous ignorions la langue, il faisait froid et les gens n'étaient pas très favorables au fait de voir débarquer 5 jeunes ivoiriens dans leur équipe. Ca a été vraiment très difficile. Je me souviens, la première saison, nous aurions du descendre en D2 et pourtant nous avons été repêchés car les deux clubs devant nous avaient eu des difficultés financières. C'était un miracle. Ensuite d'autres Académiciens sont arrivés et ça commençait à aller mieux. La deuxième année, nous avons fait une bonne saison et nous finissons 7 ème.

Mon coach de l'époque m'a fait beaucoup progresser et j'ai marqué 10 buts. C'est à partir de cet instant que Nantes m'a repéré. Les recruteurs m'ont suivi et en décembre, en 3-4 jours, ça a été bouclé. Je n'ai pas tout compris d'autant qu'avant cela, j'étais en contact avec Donetsk. J'étais d'ailleurs prêt à y aller à l'époque, mais Jean-Marc n'a pas voulu. Il disait que ça n'était pas un football fait pour moi et que je ne m'y épanouirais pas. Je lui en voulais car c'était un premier gros contrat dans un club apparemment ambitieux. Et puis Nantes est arrivé rapidement. Je crois que c'est Hugo Bargas qui est intervenu pour le transfert.

Il n'y avait pas Titou Larrue aussi, un ami nantais de Jean-Marc Guillou.
Oui c'est vrai. Il avait notamment écrit une lettre à Loïc Amisse. J'ai d'ailleurs gardé cette lettre chez moi. Il lui expliquait qu'il fallait qu'il me prenne car il était persuadé que mon jeu cadrait avec celui de Nantes et que je pouvais apporter quelque chose à l'équipe.

Mais je suppose que les agents doivent tourner autour de l'Académie, tu n'en avais pas à l'époque ?

Jean-Marc Guillou
J'avais un agent belge avant d'arriver à Beveren. Je l'ai laissé d'une manière un peu spéciale, car j'étais jeune et je ne comprenais pas certaines choses dans le foot professionnel. Je devais partir à Beveren et certaines personnes ont mis la pression pour que je me sépare de mon agent, au prétexte que je risquais de ne pas pouvoir aller à Beveren. J'avais tellement envie d'aller de l'avant que j'ai suivi leurs conseils. Ça s'est donc déroulé grâce à l'entourage de Jean-Marc.

Depuis, j'ai eu le temps de m'expliquer avec mon agent de l'époque, il a compris ma position et nous nous sommes réconciliés. Finalement c'est Régis Laguesse, adjoint de Guillou depuis l'Académie, qui a discuté en mon nom pour que je vienne à Nantes, sans qu'il soit véritablement mon agent ( ndlr : il n'a pas la licence) (Lire > Interview de Jean-Marc Guillou -afrik.com-)

Les dirigeants nantais souhaitaient donc un meneur de jeu capable de marquer des buts ?
Avant que j'arrive à Nantes, les dirigeants avaient vu des cassettes, ils savaient que je jouais soit à droite, soit à gauche, ou milieu de terrain reculé, mais pas derrière les attaquants. . Quand Amisse me recrute, il me dit : "on a une bonne équipe mais on a besoin d'un garçon décisif qui donne le dernier ballon et qui peut marquer". Il voulait m'utiliser dans ce registre. Je lui ai dit qu'à la base ça n'était pas mon poste de jouer numéro 10. Quand tu joues plus haut, tu es souvent dos au but. Il faut donc être puissant et avoir des qualités athlétiques supérieures aux miennes pour lutter avec les milieux défensifs adverses pour ne pas jouer exclusivement en soutien. Or ma morphologie ne me permet pas de disposer de la puissance nécessaire même si j'ai d'autres arguments à faire valoir. C'est pourquoi, en théorie, je préfère avoir le jeu face à moi. C'est là que je m'exprime le mieux. (Lire > Yapi-Yapo, un académicien à Nantes -Maxifoot- )

Tu n'es donc pas à proprement parler un véritable numéro 10 ?
Ça ne me dérange pas de jouer en tant que vrai 10 quand l'équipe joue bien. Car la base de tout c'est le jeu. Tu peux avoir toutes les dispositions tactiques, toutes les animations, s'il n'y a pas de jeu, tu ne peux rien faire. Mais si ça joue, tu peux évoluer partout, même attaquant, parce que tu es porté par le jeu. C'est le discours que j'ai tenu à Amisse. Lui m'a dit qu'il avait une équipe joueuse et qu'il voulait par conséquent m'utiliser en tant que meneur de jeu derrière les attaquants. Je me suis donc présenté à la presse comme le joueur répondant aux attentes du coach.

Très tôt tu as dis que tu aimerais rejoindre un club comme Arsenal…
Oui, ça a été mal pris le fait que je parle d'Arsenal. Avant même que je sois à Beveren, j'étais à l'ASEC et Arsène Wenger avait un œil sur moi. Il m'a fait venir 10 jours à l'essai, pour me voir dans un autre contexte et un autre football. J'y suis allé et ça c'est super bien passé, avec de très bons entraînements. A l'époque je ne pouvais pas signer, j'étais jeune et toutes les conditions n'étaient pas remplies. Arsène voulait juste me voir mais il m'a dit beaucoup de bien de ce que j'avais montré pendant cet essai. Moi j'étais très content, j'avais vu quelque chose de nouveau, de grandiose. J'étais fasciné. Alors, forcément, cette expérience m'a marqué. C'est resté pour moi comme un aboutissement. Mais c'est vrai qu'après mon entourage proche m'a dit que je n'aurai pas dû parler d'Arsenal, que ça ne serait pas bien perçu. C'est vrai que j'ai été sans doute un peu naïf sur le coup. Mais quand on m'a demandé dans quel club je rêverai d'aller, forcément j'ai évoqué Arsenal. (ndlr : Arsenal était partenaire de l'ASEC Mimosas et avait un droit de regard sur les joueurs formés par l'Académie)

On peut aussi comprendre que Nantes dans l'état actuel de ses résultats et de sa gestion, n'est pas forcément un club où l'on a envie de faire toute sa carrière…
Ça n'est pas ça. Et il faut bien comprendre que je suis très très bien à Nantes. Les gens qui me connaissent savent ça. A tel point que j'ai réfléchi à acheter la maison dans laquelle j'habite. Les joueurs, ils sont souvent en transit dans un club, alors ils tardent a vraiment s'installer, à acheter des meubles, etc. Mais moi j'ai déjà fait tout ça, je me suis bien installé, car je le répète avec ma famille nous sommes bien dans la région. Je suis bien au FC Nantes, mais j'ai encore l'impression que je n'ai pas donné ma pleine mesure pour le club. Il y a un goût d'inachevé, mais bon il y a beaucoup de choses qui rentrent en ligne de compte.

En fin de saison dernière une fausse rumeur a annoncé que tu voulais partir. Ça s'est encore reproduit il y a peu…
Oui, je tiens à bien préciser que jamais je n'ai dit ça. Cela fait effectivement deux fois que je lis dans les journaux que je veux partir. Or je n'étais même pas au courant. J'étais à la mairie et un supporter m'a accosté en me disant – alors tu veux partir de Nantes, mais pourquoi ? – Je lui ai dit que non, que je n'étais pas au courant et c'est alors qu'il m'a dit que c'était sorti l'avant-veille dans le journal. C'est dommage. A chaque fois je me demande d'où viennent ces bruits. Donc je le répète, je n'ai jamais demandé à partir. Par contre, on m'a plusieurs fois donné le feu vert pour partir… Je ne citerai pas de nom, mais la vérité c'est ça. C'est arrivé 3 fois. Et jamais je n'ai donné de réponses. Je ne comprends pas pourquoi on veut me pousser vers la sortie comme ça.

Paradoxalement, depuis le début de la saison, par deux fois, les dirigeants ont évoqué clairement leur volonté de te garder. Il était d'abord question de te proposer une prolongation de contrat, puis dernièrement, Rudi Roussillon a indiqué que Nantes te garderait, qu'il n'y aurait aucun départ. Alors où est la vérité ?
Je dois déjà rappeler certaines choses : avant que j'arrive à Nantes, il y a eu des discussions. Il s'agissait d'un prêt de 6 mois avec option d'achat pour un contrat de 3 ans. J'étais à Beveren, dans un club où je gagnais bien ma vie. Enfin ça restait un minimum pour un jeune footballeur et un premier contrat en Europe. Je me sentais bien là-bas, mais je voulais aspirer à un club qui avait davantage d'ambition et bien sûr gagner un peu plus d'argent. Le club de Donetsk me proposait un gros contrat avec un gros salaire. Puis Nantes se manifeste et me propose beaucoup moins d'argent. Pour moi, ça n'est pas un problème, je saute sur l'occasion, car Nantes c'est une référence, il y a le palmarès, le centre de formation et puis le jeu surtout. Je sais qu'en venant à Nantes, parce qu'il y a du jeu, je peux percer. D'ailleurs, pour tout dire, quand je donne mon accord à Nantes, je ne sais même pas quel est le salaire proposé. Après, quand tout était bouclé, j'ai demandé à Régis Laguesse combien j'allais toucher. Je suis un peu tombé de haut car financièrement, entre Donetsk et Nantes, il n'y avait pas photo, mais j'avais fait le choix du sportif. C'était tout sauf du court terme pour moi.

Donc, je fais une bonne demi-saison. Je termine meilleur passeur. On parle de moi en bien. Alors j'appelle Régis et je lui dis que je n'avais jamais parlé d'argent depuis la signature de mon contrat. Je veux donc savoir, avec ma bonne demi-saison, si en levant l'option d'achat on ne peut pas en profiter pour revaloriser mon salaire. La réponse de Régis me fait un peu tiquer mais j'insiste quand même et le pousse afin qu'il fasse la démarche auprès de Nantes. Il voit les dirigeants qui sont d'accord sur l'idée. Mais comme tout était bouclé lors du prêt avec option, ils ne comptaient rien faire sur ce premier contrat. Ils lui assurent toutefois qu'au début de la saison 2004-2005, selon mes performances, ils me prolongeraient et me revaloriseraient mon salaire. Je fais un bon début de saison. On m'appelle pour discuter. On veut me faire une offre… et puis plus rien, plus de nouvelles. Je ne dis rien, j'attends, je joue. Ensuite, on me rappelle encore pour me dire que le coach et le Président sont près à me faire une prolongation de deux ans avec une revalorisation et qu'ils allaient, en conséquence, me faire une offre. Pourtant il n'y aura à nouveau pas de suite. J'ai forcément ça sur le cœur, mais je ne dis rien car je ne suis pas un bavard et je ne suis pas quelqu'un qui se plaint. Le même manège se reproduira encore une fois. Jusqu'à aujourd'hui, on m'a promis des choses qui n'ont jamais été tenues. Je suis toujours au même salaire et aux mêmes conditions que lorsque je suis arrivé. Je ne vous dis pas ce que je gagne, mais contrairement à ce qu'on peut penser, sur les 11 qu'on aligne je suis parmi les 3 moins payés… Durant tout ce temps je n'ai rien dis car je sais que c'est sur le terrain en faisant de bons matchs que je peux donner tort à ceux qui ne tiennent pas leurs promesses. Malheureusement, avec la fin de saison dernière un peu catastrophique pour tout le monde, on me dit qu'on veut me laisser partir et des bruits courent qui me font dire que je veux partir, alors que je veux rester et qu'on se sauve, je ne pense à rien d'autre. C'est la même chose aujourd'hui : je veux rester et permettre à Nantes d'être le plus haut possible. Encore faut-il qu'on veuille encore de moi...

Pour un joueur c'est important qu'on tienne ses promesses. Si on vous revalorise, ça veut surtout dire qu'on tient à vous. Cela vous donne confiance et envie, en retour, d'être meilleur encore. Moi je suis un joueur qui marche aussi à l'affectif. Maintenant, depuis que la direction a changé, on ne me tient plus le même discours, on ne me m'appelle plus pour me dire que je vais être prolongé. J'ai juste lu qu'il n'y aurait plus de départ. Moi je suis là. Il me reste un an et demi de contrat. Moi je veux jouer comme tous les autres et m'imposer à Nantes. Alors forcément j'ai de la peine quand je suis dans les tribunes et que les autres sont sur le terrain. Je sais que je peux beaucoup apporter à cette équipe, même si je ne comprends pas pourquoi j'ai été écarté…

As-tu l'impression d'être poussé vers la sortie avec pour échéance le mercato d'hiver ?
Je crois oui. Sinon il n'y aurait pas ces bruits qui me donnent partant. Quand Jean-Luc Gripond me convoque dans son bureau et me demande ce que je compte faire, vu ma situation actuelle, que veut-il que je réponde ? Mon avenir proche c'est de jouer, et c'est à Nantes que je veux continuer de le faire. Quelques jours après ce rendez-vous, j'apprends dans la presse que je demande à partir… tu vois comment ça se passe... Alors évidemment, il y a des clubs qui appellent pour demander quel est le montant de l'indemnité de transfert. Ils disent 2 millions d'euros tandis que je ne joue pas… Pourtant je n'ai rien à me reprocher. Je suis footballeur mais je suis aussi un homme. Je peux être parfois moins bien et rater un match. Mais si tu es moins bien mais qu'on te fait quand même confiance, c'est plus facile pour revenir, mais quand c'est le contraire… tu gamberges et parfois tu as l'impression qu'on veut t'enterrer.

Tu as eu une discussion avec Serge Le Dizet, il t'a donné ses explications ?
Oui j'ai discuté. Il m'a donné ses explications. Ce sont ces choix, je ne vais pas les discuter, même si je ne suis pas d'accord à 100% avec ce qu'il m'a dit. Qu'on me dise que je dois encore progresser, je suis d'accord, tout le monde doit progresser, mais ça n'est pas en m'écartant que j'ai des chances de montrer mes progrès. Si on me dit qu'on compte sur moi, je veux bien, mais je doute que c'est sur le banc ou dans les tribunes qu'on compte sur moi. Non, c'est sur le terrain que je peux montrer ce que je peux apporter à l'équipe. Si je n'ai pas été bon et qu'on me mette 2 ou 3 matchs sur le banc, je l'admets, c'est la règle, mais si on me sort complètement de l'équipe, c'est qu'il y a autre chose. Ça fait deux mois et demi que je ne joue plus. J'ai toujours dis que je respectais les choix du coach. J'ai toujours cette ligne de conduite car c'est dans mon éducation. C'est d'ailleurs pour ça que j'évite de parler, car j'ai tellement de choses sur le cœur que je pourrais dire des choses qui me porteraient forcément préjudice. Et comme je sais que vous vous êtes assez droits et que vous dites la vérité, c'est pour ça que je me permets de sortir un peu de ma coquille. Car je suis quelqu'un qui garde tout pour lui. Dans la vie quand vous faites confiance à quelqu'un, c'est dans les moments difficiles que cette confiance est importante. C'est trop facile de faire confiance quand tout va bien.

Lire la suite de l'interview (2ème partie publiée en mai 2008) >>>

F.P, interview réalisée le jeudi 10 novembre 2005.



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