On a l’impression que vous
avez laissé une bonne occasion de gagner à
Toulouse
_ Je suis déçu de ne pas avoir ramené
au moins un point. L’égalisation toulousaine
est venue trop vite. Une fois que nous avons mené,
nous n’avons pas su trouver le bon équilibre
entre l’audace et la prudence. En seconde période
aussi d’ailleurs. Peut-être nous sommes-nous
trop découverts en voulant essayer de gagner. Mais
cette constatation ne doit pas nous empêcher de continuer
à faire du jeu.
Comment situez-vous votre match par rapport à
votre précédente sortie à Bastia ?
_ Nous avons été bien meilleurs qu’à
Bastia, c’est clair. Seulement, l’adversaire
était meilleur que Bastia, c’est tout aussi
clair. Il se peut qu’on ait perdu tout simplement
parce que l’équipe en face nous était
supérieure.
Est-ce un coup d’arrêt ?
_ Non, car nous disposons encore d’une grosse marge
de progression. On a été bon pendant certaines
périodes, disons deux fois vingt minutes, il nous
faut devenir bons pendant des laps de temps plus longs.
Il est dommage aussi que nous n’ayons pas marqué
le deuxième but que nous avons eu la possibilité
d’obtenir car les données de la fin de rencontre
auraient été totalement modifiées.
Dans les têtes, le match n’aurait plus été
le même. Cela dit, j’insiste : tout n’a
pas été négatif. J’ai même
vu plusieurs bonnes séquences de jeu de notre part.
On recherche de la confiance et en jouant comme nous venons
de le faire sur le terrain d’une équipe qui
n’a plus perdu depuis 10 matches, nous en avons acquis
un peu plus. Malgré le résultat négatif.
Mais vous vous retrouvez cependant avec la pression
sur les épaules avant de recevoir Saint-Etienne.
_ La pression, on risque de l’avoir longtemps. Il
faut même nous préparer à la connaître
jusqu’au bout. Les données depuis notre victoire
sur Rennes sont simples : il nous faut encore 6 victoires.
Nous venons de laisser passer un match, il en reste 16.
Plus vite, on aura ces 18 points mieux ce sera évidemment,
il convient toutefois de bien garder cet impératif
en tête. Je savais avant le match qu’on a encore
du travail à accomplir et de la confiance à
acquérir, je le sais toujours. De la même façon,
je rappelle l’objectif que j’ai fixé
au début du mois : c’est d’abord et avant
tout laisser trois équipes derrière nous.
Ce qui ne signifie pas que je n’entends pas restaurer
le jeu car je pense, et je l’ai également dit,
que nous possédons le niveau pour prétendre
à un meilleur classement. Il reste que nous ne devons
pas oublier la situation où nous sommes.
N’avez-vous pas souffert physiquement ?
_ Les Toulousains possèdent effectivement des joueurs
qui sont très fort dans la percussion et ils nous
ont fait souffrir. Je crois quand même que sur le
plan physique nous sommes en progrès, nous ne sommes
pas encore à niveau, nous nous en rapprochons.
Recueilli par B.V.
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