Quels sentiments prédominent
après le nul contre Marseille ?
C’est difficile tellement nous sommes passés
en peu de temps du chaud au froid. Pendant une heure, nous
avons réalisé le match presque parfait, nous
avons posé aux Marseillais les problèmes que
nous entendions leur soumettre, grâce à notre
mobilité. Comme nous l’avions fait face à
Lyon et à Bordeaux. C’était bien. Mais
ensuite nous n’avons pas su gérer la fin de
match et nous avons cédé face aux poussées
phocéennes. Nous avons perdu des ballons en les renvoyant
de façon précaire. Le tournant du match a
tout de même été cette occasion de 3-0.
Là, nous aurions été à l’abri.
Mais au lieu de ce 3-0 que nous avons entraperçu
nous finissons à 2-2 et c’est dur à
encaisser.
La sortie de Quint a été préjudiciable,
ne pouvait-il pas continuer ?
Non, il se plaignait de problèmes musculaires depuis
la reprise, il est allé au bout de ce qu’il
pouvait apporter.
Longtemps, on n’a pas vu Pedretti. En fin
de match, en revanche…
C’est sûr qu’il y a eu un problème
à ce niveau. Durant la dernière demi-heure,
il était trop à son aise. On n’a pas
fait ce qui était prévu.
On vous sent très déçu à
ce sujet
Oui. Fâché même. C’est la première
fois depuis janvier que j’éprouve ce sentiment
Envers l’équipe ?
Non, un joueur. Je ne vous dirai pas lequel. Cela se réglera
en interne. De toutes façons, vous avez vu le match,
vous devez savoir de qui il s’agit.
L’équipe a trop reculé face
à la pression marseillaise ?
Surtout nous n’avons pas assez remonté sur
l’adversaire. En première période, nous
avons joué assez bas mais nous remontions tout de
suite sur les Marseillais, ils n’avaient pas le temps
de se réorganiser. Ensuite, nous ne l’avons
plus fait.
Votre équipe a toutefois fourni du jeu et
c’est positif
Oui, elle a pris un point aussi et, comme dirait Courbis,
c’est mieux que zéro. Il nous en faut encore
deux ou trois, c’est davantage que ce que nous envisagions
il y a quelques semaines mais sur quatre matches l’objectif
n’a rien d’insurmontable. Ce que nous avons
réalisé à Bordeaux, nous pouvons le
faire à Nice. Je demeure optimiste. Mais je sais
aussi que dans notre situation nous n’avons pas le
droit de confondre aisance et facilité, on doit rester
rigoureux, en ayant constamment en tête le souci d’être
efficace dans tous les domaines, en attaque comme en défense.
Et il faut que tout le monde en soit bien conscient.
Recueilli par B.V.
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