Battre Saumur seulement 2-0, n’est-ce
pas un peu décevant ?
C’est sûr que nous aurions préféré
marquer un troisième but. Nous n’y sommes pas
parvenus et c’est simplement la preuve que nous avons
encore à travailler. Cela dit, après ces 16è
de finale, il y a des clubs qui pleurent et nous ne sommes
pas dans ce cas. C’est quand même aussi ce qu’il
faut retenir : en Coupe, tant qu’on ne pleure pas,
c’est que tout va bien.
La Coupe, c’est devenu un objectif ?
L’objectif principal reste le maintien en Ligue 1
mais comme le calendrier n’est pas surchargé
il y a tout de même moyen de mener de front les deux
compétitions. Sans problèmes. De toutes façons,
une victoire est toujours bénéfique, elle
ne peut générer que des aspects positifs à
commencer par de la confiance. De plus, le tirage au sort
ne nous place pas dans des situations où il faudrait
faire face à une grosse pression. Ce qui ne signifie
pas qu’on peut se permettre de sous-estimer un adversaire
et il conviendra d’aborder Boulogne avec le même
sérieux et la même détermination que
Cournon et Saumur, lequel est d’ailleurs une bonne
équipe.
Justement : vous aviez éliminé Cournon,
une autre équipe de DH, sur un score un peu plus
significatif, 3-0, que Saumur. Pourtant votre production
d’ensemble face à ce dernier, même si
elle n’a pas été brillante, a été
plus convaincante
C’est tout simplement parce qu’en un peu plus
d’un mois nous avons réalisé d’énormes
progrès. Nous sommes beaucoup plus sûrs de
nous, de notre jeu. C’est pourquoi d’ailleurs
je m’attendais à que nous marquions davantage
de buts. Mais il faut aussi souligner que le gardien saumurois
David Granger a sorti une belle partie. On a eu des situations
chaudes en plus grand nombre que ne l’indique le score.
Et s’il s’est autant distingué, cela
signifie qu’il a été beaucoup sollicité.
Ce qui n’empêche pas, c’est une évidence,
que nous devons être plus efficaces devant le but.
Nous avions la volonté de construire un jeu court
et jusqu’à la dernière passe, ça
allait. Nous avons eu en revanche des problèmes au
moment de la frappe.
On a tout de même eu l’impression en
seconde période que Nantes ne lâchait pas véritablement
tous ses chevaux.
C’est vrai mais c’est inconscient. Car j’avais
bien demandé aux joueurs de ne pas penser à
s’économiser et de ne pas se transformer en
gestionnaires. Seulement, lorsqu’on est sur le terrain,
qu’on mène au score et qu’on domine la
situation, on en arrive vite à faire tourner le ballon
en évitant de trop se livrer.
C’est donc un match qui, outre la qualification,
vous a procuré des satisfactions ?
En tout cas, il ne m’inquiète pas. On reste
sur une série positive. Au niveau des satisfactions,
il y a aussi le fait que nous n’avons pas encaissé
de buts. En 8 matches, nous en avons concédé
seulement deux, c’est la preuve d’une certaine
solidité. D’autant que nous les avons encaissés
au cours du même match, à Toulouse. On commence
à pouvoir voyager.
Dès samedi, vous allez d’ailleurs
à Lens
Ce sera un autre match, un autre contexte. On ne peut pas
comparer. On avait mieux joué contre Monaco que face
à Saumur, c’est dire.
Recueilli par B.V.
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